Algérie

L'Algérie visée pour être détruite



Il ne se passe pas une semaine depuis de longs mois, sans que l'ANP ne communique à l'opinion publique, via les différents médias, des découvertes de caches d'armes de guerre dissimulées dans le Sahara plus particulièrement, et à l?identique dans le nord du pays. Des stingers ont été interceptés du type FIE-92 par l'armée nationale populaire, il y a quelques mois.Ce missile sol/air américain de courte portée est utilisé pour faire la guerre, car il est destiné à abattre des hélicoptères de combat, et des avions de chasse volant à basse altitude. C'est dire que le danger d'une déstabilisation du pays est omniprésent, par les mêmes éléments, et les mêmes funestes logiques d'une nouvelle reconfiguration géopolitique à l'origine de la destruction de la Syrie, de l'Afghanistan, de l'Irak, du Yémen, et de la Libye. La défaite militaire des radicalistes de l'Etat islamique, des rebelles syriens, et des terroristes et mercenaires de différentes nationalités, y compris d'Amérique du sud, d'Asie et d'Europe, dans leur retraite, tentent de trouver non pas refuge en Algérie de façon illégale, mais selon toutes vraisemblances, à faire ressusciter la guerre civile dans un pays qui a trop souffert du fléaux de la criminalité idéologique.
Des organisations non gouvernementales se sont élevées contre la décision des autorités algériennes de refuser l'entrée, et l'installation sur notre terroriste à des étrangers, qui se présentent comme des migrants. Si la défense des droits de l'Homme est louable, l'alignement de ces organisations sur les concepts des rebelles à faire la guerre à leur propre peuple, est contraire aux fondements même de la déclaration universelle des droits de l'Homme. «Les personnes refoulées dernièrement aux frontières sud du pays ne sont pas des migrants», ce que qualifie M.?Kacimi «d'erronés et de fallacieux» les éléments d'informations contenus dans des rapports diffusés sur ce sujet par des certains organes de presse, des sites internet et des organisations de droits de l'Homme.
Les informations éparpillées par les supposés organisations des droits de l'Homme faisant état d'un refoulement par les autorités algériennes vers le Niger de dizaines de personnes, en majorité des Syriens sont des accusations infondées dans la réalité des faits. M Kacimi a réfuté «les accusations selon lesquelles les autorités algériennes auraient refusé à ces personnes qu'elles demandent l'asile». Les qualifiant de djihadistes, le responsable se pose la question : «Quand ils sont arrivés en Turquie, si vraiment ils étaient menacés dans leur vie, pourquoi n'ont-ils pas demandé le droit d'asile dans ce pays '», s'est interrogé M. Kacimi, qui a noté que «ces gens-là ont bénéficié de faux passeports avant d'être transférés par avion vers le Soudan et ensuite vers la Mauritanie.
Ce sont des membres de l'armée syrienne libre qui étaient à Alep», précise le responsable, qui donne certains détails troublants, et pour le moins inquiétants. M. Kacimi poursuivra son réquisitoire en disant : «Quel est le migrant qui peut se permettre le luxe de voyager par tant de capitales et de débourser plus de 200 millions de centimes pour arriver aux frontières sud de l'Algérie' Et de poser l'assommante question : «Qui finance l'organisation, l'encadrement et la protection de ces djihadistes '»


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