Algérie

L'Algérie veut un plus grand engagement



L'Algérie veut un plus grand engagement
L'Algérie veut un engagement plus fort de la communauté internationale dans la lutte contre le fléau de la désertification qui est une menace constante sur les pays africains, a déclaré Rachid Benaissa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, dans un entretien accordé à la chaîne III de la radio nationale dont il était l'invité de la rédaction.
Il estime que depuis l'adoption de la Convention de sur la lutte contre la désertification, à la suite de l'appel lancé en juin 1992 à la Conférence de Rio par les pays concernés, les engagements sont faibles. Il fait constater que la situation dans la Corne de l'Afrique due aux effets de la sécheresse combinés à l'instabilité dans cette région, a conduit à des drames qui demandent la mobilisation de la communauté internationale. C'est l'objet, rappelle-t-il, de la Conférence internationale qui se tient à Alger les 8 et 9 septembre 2011 et qui regroupera outre les pays touchés par ce fléau, les organisations internationales spécialisées. Pour le ministre algérien, la lutte contre la désertification et contre la sécheresse doit être une préoccupation phare dans le débat sur les changements climatiques. Il fait observer que lorsqu'on parle de lutte contre la désertification, il s'agit d'un faisceau de mesures comme celles appliquées par l'Algérie pour la protection des bassins versants, des oasis, des steppes,' Il estime que l'Afrique doit d'abord compter sur elle-même et ensuite se faire aider et accompagner par la communauté internationale et créer les conditions pour éliminer le spectre de la faim. Concernant l'Algérie, Rachid Benaissa rappelle que depuis l'indépendance de grands chantiers ont été lancés dans le cadre de la lutte contre la désertification, c'est une constante, fait-il remarquer. Depuis quelques années, la politique de renouveau rural et agricole va dans ce sens. S'agissant du financement de cette politique, il précise qu'aux 60 milliards de dinars qui sont consacrés au PNDR (Programme national de développement rural), il faut ajouter les financements destinés au milieu rural par les autres départements ministériels. Il estime que ces deux dernières années, des problèmes de fond ont été réglés, c'est maintenant, ajoute-t-il, une nouvelle phase, celle de l'introduction massive des technologies dans le cadre du programme de renforcement des capacités humaines et d'assistance technique. Il fait savoir que plus de 200 000 agriculteurs ont suivi des cours de formation. Il fait observer qu'avec le PNDR, il y a eu un recentrage de la politique rurale du pays dans la mesure où les actions doivent avoir l'adhésion des populations pour qu'elles aient un effet durable. C'est, dit-il, un processus de développement participatif qui se construit de bas en haut et qui n'est pas conjoncturel. Concernant le ramadhan, Rachid Benaissa a souligné la disponibilité et la qualité des produits agricoles, il y avait dans les marchés, fait-il remarquer, plus de onze variétés de fruits.


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