Algérie

L'Algérie veut privilégier l'investissement sur le long terme M. Rahmani aux investisseurs italiens



L'Algérie veut privilégier l'investissement sur le long terme M. Rahmani aux investisseurs italiens
Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, M. Cherif Rahmani, a affirmé, hier, à Rome, devant un parterre d'opérateurs économiques italiens que l'Algérie veut privilégier l'investissement sur le long terme. « Nous voulons améliorer le climat des affaires en privilégiant l'investissement sur le long terme. Un climat qui appelle la certitude, la sécurité, qui garantit un degré optimisé de lisibilité légale et institutionnelle, la stabilité de notre législation, de nos institutions et surtout la transparence de notre démarche, qui ne privilégie ni le secteur public ni le privé », a expliqué le ministre. Il a ajouté que l'Algérie s'est lancée dans l'amélioration du climat des affaires, « car nous pensons qu'un bon climat des affaires est aussi utile que de bonnes infrastructures ». Evoquant les atouts propres à encourager les investissements étrangers, il a rappelé qu'en Algérie, il y a des coûts de travail compétitifs, des infrastructures dont l'Italie a participé à leur réalisation, notamment les autoroutes, les lignes de chemin de fer, etc. Selon M. Rahmani, l'Algérie est en train de bâtir douze filières industrielles, qui vont de la sidérurgie aux technologies du futur, en passant par les matériaux de construction, la chimie, la mécanique, la pharmacie,... qui peuvent intéresser les entreprises italiennes. « Une grande opportunité se présente à vous aujourd'hui, en Algérie et dans le sud de la Méditerranée. Il y a donc de l'argent à gagner en Algérie, mais aussi un avenir à construire ensemble », a-t-il dit. Abordant les relations entre Alger et Rome, M. Rahmani a relevé que les deux pays « vivent dans un contexte mondial qui a beaucoup changé. Un contexte confronté à des crises multiples ». « Nous sommes convaincus que cette Méditerranée doit construire un ensemble de productions pour nous, nos enfants et les prochaines générations », déplorant cependant que « la Méditerranée est la région la moins intégrée dans le monde ». La Méditerranée « est notre nouvelle frontière de stabilité et de sécurité, il faut en faire un ensemble centripète et non centrifuge », affirmant que « c'est par le partenariat que nous pouvons aussi faire reculer les maladies comme le terrorisme, le trafic de drogue et l'immigration illégale ».


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