Algérie

«L'Algérie veut privilégier l'investissement sur le long terme» Lors d'une rencontre à Rome avec le patronat italien, Chérif Rahmani affirme :



«L'Algérie veut privilégier l'investissement sur le long terme» Lors d'une rencontre à Rome avec le patronat italien, Chérif Rahmani affirme :
Par Reda Cadi
Une rencontre sur les opportunités d'investissement en Algérie a débuté, hier à Rome, entre une délégation conduite par le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Chérif Rahmani, et les membres de la Confindustria, le patronat italien. La rencontre est consacrée «aux opportunités que le marché algérien offre actuellement aux entreprises italiennes, avec un accent particulier sur les secteurs de la mécanique, l'agroalimentaire, l'énergie et les technologies vertes», a indiqué le patronat italien cité par l'APS.
Selon le programme de la réunion, le directeur de l'Agence de promotion des investissements (Andi), Abdelkrim Mansouri, présentera les plans de développement des investissements en Algérie et les mesures prises en faveur des investisseurs étrangers. Des communications seront données, à cette occasion, sur la coopération industrielle et la promotion des partenariats et sur le système bancaire et financier algérien. En outre, la directrice générale de l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref), Mme Hassiba Mokraoui, évoquera le projet de construction de 42 parcs industriels en Algérie.
Lors de sa rencontre avec les opérateurs économiques italiens, M. Rahmani n'a pas été par trente-six chemins et a, d'emblée, affirmé que l'Algérie veut «améliorer le climat des affaires en privilégiant l'investissement sur le long terme. Un climat qui appelle la certitude, la sécurité, qui garantit un degré optimisé de lisibilité légale et institutionnelle, la stabilité de notre législation, de nos institutions et surtout la transparence de notre démarche, qui ne privilégie ni le secteur public ni le privé». Le ministre précisera que l'Algérie s'est lancée dans l'amélioration du climat des affaires, «car nous pensons qu'un bon climat des affaires est aussi utile que de bonnes infrastructures». Evoquant les atouts qui jouent en faveur des investissements étrangers, il dira qu'en Algérie il y a des coûts de travail compétitifs, des infrastructures, notamment les autoroutes, les lignes de chemin de fer, etc. M. Rahmani ajoutera que l'Algérie est en train de bâtir douze filières industrielles, qui englobent la sidérurgie, les technologies du futur, les matériaux de construction, la chimie, la mécanique, pharmacie' «Une grande opportunité se présente à vous aujourd'hui, en Algérie et dans le sud de la Méditerranée. Il y a donc de l'argent à gagner en Algérie, mais aussi un avenir à construire ensemble», conclura le ministre.
Le directeur des Grands projets industriels et de la promotion des investissements au ministère de l'Industrie, Mohamed Aghadir, prendra le relais pour expliquer à un parterre de 150 chefs d'entreprise les avantages et les facilités qu'accorde la législation algérienne aux investisseurs étrangers. Le responsable dira que c'est l'Agence nationale de développement des investissements (Andi) qui est chargée d'accompagner les investisseurs étrangers dans leur démarche. Abordant la question des facilités, il a cité notamment l'institution d'un guichet unique pour les investisseurs présents dans les 48 wilayas du pays, qui a simplifié les procédures administratives à quatre pièces, et la réduction du délai de décision des avantages octroyés.
Parmi les mesures incitatives, M. Aghadir évoquera la possibilité du recours au financement local, l'incitation à l'export avec l'exonération fiscale notamment la TVA, l'IBS et la TAP. Concernant l'accès au foncier industriel, le responsable informera les investisseurs italiens que la législation algérienne a institué le principe de concession sur 33 ans renouvelables deux fois, accompagné d'avantages, dont des abattements fiscaux significatifs lors de la réalisation de projets et lors de leur exploitation. Quant au président de la Banque de développement local (BDL), Mohamed Bachtarzi, il présentera, lui, un exposé sur le «système bancaire algérien et le financement des investissements». Il dira que la réforme bancaire engagée en Algérie, qui a propulsé les banques algériennes au niveau des standards internationaux, leur a notamment permis d'augmenter leurs capacités de financement des entreprises.
Pour soutenir son propos, il affirmera qu'au cours de l'année 2012, les crédits d'investissement accordés aux entreprises se sont établis à plus de 4 milliards de dollars. Il a ajouté que l'entreprise aujourd'hui, bénéficie de beaucoup d'avantages (bonification des taux d'intérêts notamment), qu'elle soit au stade de création ou d'exploitation. Ces mesures incitatives et de facilitations devraient avoir un impact positif et se traduire par des actions plus concrètes de partenariats et coopérations.
R. C.


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