L'Algérie veut en finir avec le terrorisme sur le plan interne et externe

L'année 2010 est la plus stable sur le plan sécuritaire interne par rapport aux quelques années précédentes. Elle représente également « le défi » que l'Algérie veut relever en matière de lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, à travers la mise en place d'une politique visant par laquelle à imposer ses expériences accumulées au passage des années.Dans ce sens, le président de la cellule d'assistance judiciaire pour l'application de la Charte de la paix et la réconciliation nationale, Merouane Azzi, a affirmé dans une déclaration à El Khabar que « des conditions se sont réunies durant cette année ont contribué pour le recul des actes terroristes », ajoutant l'année en cours, 2010, a enregistré un nombre important de terroristes qui ont bénéficié des mesures de la réconciliation nationale, après 5 années de son application ». C'est l'année où l'on a compté le moins de victimes d'actes terroristes, au total 1290 personnes assassinées, soutient le même interlocuteur. Ce qui représente une baisse considérable par rapport à la période s'étalant entre 2000 et 2005.
A relever aussi que l'Algérie a pesé de tout son poids pour la lutte contre le terrorisme sur le plan international. En effet, elle a proposé une résolution à l'ONU portant sur la criminalisation du paiement de rançons aux groupes terroristes, suite au série de prise d'otages dans la région du Sahel, permettant aux groupes y établis d'encaisser près de 150 millions de dollars.
Par ailleurs, l'Algérie a revu sa vision sur la lutte contre le terrorisme au Sahel ; elle s'est montrée plus rigoureuse en matière de protection de « la souveraineté des pays du Sahel, en optant pour une stratégie de coopération avec les pays européens et les Etats-Unis basée sur « la coopération sans ingérence ».