Algérie

«L'Algérie 'uvre à la préservation de la mémoire de la nation»



«L'Algérie 'uvre à la préservation de la mémoire de la nation»
Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a indiqué jeudi que l'Algérie ?uvrait à travers sa politique culturelle à la préservation de la mémoire de la nation et à la promotion du patrimoine culturel national.L'attachement à nos valeurs et à nos constantes nous incite à ?uvrer à la préservation de la mémoire de la nation, à valoriser ses hauts faits et ses gloires, à promouvoir le patrimoine culturel national dans toute sa composante et sa diversité, avec ses symboles et le génie de ses enfants. C'est là notre démarche qui ressort d'une politique culturelle que nous voulons ciblée, qui encourage les talents de nos créateurs et s'adapte à notre époque sans rien renier du passé», a affirmé le chef de l'Etat dans un message adressé à l'occasion de la célébration de Youm El Ilm et l'inauguration de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe 2015», lu en son nom par son conseiller, Mohamed Benamar Zerhouni. Le président Bouteflika souligne dans son message qu'«à travers la célébration, chaque année, de la Journée du savoir, nous voulons affirmer notre volonté partagée de faire de l'acquisition du savoir le moteur du développement et du renouveau. Nous voulons aussi exprimer toute notre gratitude aux éducateurs, aux enseignants, aux formateurs, aux enseignants universitaires et aux chercheurs qui accomplissent avec un sens élevé du devoir leur mission dans l'éducation et la formation des générations». Pour le chef de l'Etat, «la culture est le socle de la nation et le ciment qui consolide son unité. Il convient ainsi de la renforcer, de l'approfondir et de la promouvoir afin de pouvoir sauvegarder notre sécurité culturelle en ces temps de mondialisation galopante, mais aussi de renforcer l'immunité des plus jeunes pour mieux les prémunir de l'extrémisme religieux et du fanatisme sectaire dont ils peuvent être les proies faciles (...) tout en s'éloignant des facteurs de division et de fitna». «Il est plus que jamais nécessaire d'enrichir notre système d'enseignement d'un contenu culturel puisé à la source de notre histoire et dans la créativité de nos écrivains et de nos artistes pour que l'on puisse transmettre aux générations montantes les messages de patriotisme, de valeurs authentiques et de bonne moralité sociale que véhiculaient ces créateurs», soutient encore le président Bouteflika qui a lancé un appel aux hommes de culture et de lettres, aux savants et aux penseurs, pour les exhorter à donner le meilleur d'eux mêmes «pour pouvoir diffuser la culture de la modération et de la tolérance et d'en faire, pour nous tous, un rempart infranchissable contre les tenants de l'ignorance et de l'obscurantisme». Evoquant à nouveau Constantine, le chef de l'Etat considère qu'il «n'est pas étonnant que l'organisation arabe pour la culture, les sciences et l'éducation fasse de cette ville, qui «aura accumulé, au fil des temps, les marques des plus insignes honneurs et gloires, l'hôte de la culture arabe pour l'année 2015». «Constantine s'est toujours prévalue d'un rôle culturel d'avant-garde», s'est encore réjoui le chef de l'Etat appelant à saisir «l'opportunité qui s'offre à cette ville pour favoriser son ouverture sur le monde et pour qu'elle devienne la ville algérienne symbole du dialogue entre les cultures et les religions». Pour le président Bouteflika, «évoquer le parcours des savants et leur influence sur le devenir de la société, c'est indubitablement évoquer l'auguste savant et grand réformateur Abdelhamid Ben Badis, le précurseur du renouveau national en Algérie» et qui «avec ses compagnons de l'association des oulémas, fut parmi les meilleurs guides qui ont ?uvré à sauver les enfants de l'ignorance grâce aux écoles qu'ils ont ouvertes aux quatre coins du pays». Tout au long de son histoire, Constantine a vu naître des hommes de lettres et spécialistes en sciences exactes ainsi que dans le domaine des Beaux-Arts. Les penseurs Abdelkrim El Fegoun, Malek Bennabi et Redha Houhou, le dramaturge et romancier Kateb Yacine, l'auteur de Nedjma, ainsi que les écrivains Malek Haddad et Cheikh Ben El Abed Djilali et le poète Hafnaoui Hali pour ne citer que ceux-là font la fierté de la littérature de l'Algérie indépendante, rappelle encore le chef de l'Etat avant de conclure que «nous veillerons à la réussite de cette manifestation culturelle aux côtés des nos hôtes dont la contribution» nous encouragera indubitablement.




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