Algérie

L'Algérie sur la voie de la ratification Lutte contre la torture



L'Algérie sur la voie de la ratification Lutte contre la torture
La Commission nationale consultative de promotion et protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) de Maître Farouk Ksentini plaide en faveur de la ratification par l'Algérie du protocole facultatif à la Convention des Nations unies contre la torture (OPCAT).
La Commission nationale consultative de promotion et protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) de Maître Farouk Ksentini plaide en faveur de la ratification par l'Algérie du protocole facultatif à la Convention des Nations unies contre la torture (OPCAT).
L'Algérie est un pays « propre » qui n'a "rien à cacher" a déclaré hier le président de la CNCPPDH en réponse à une question qui lui a été posée en marge d'un atelier de sensibilisation sur la torture organisé conjointement par la CNCPPDH, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) et l'Association pour la prévention de la torture (APT). Me Ksentini a indique du reste que sa Commission « n'a reçu, à ce jour, aucune plainte relative à des cas de
torture ». A ses dires, si l'Algérie n'a pas ratifié le Protocole facultatif à la convention de l'Onu contre la torture, c'est que l'Etat algérien « ne peut s'engager dans cette voie qu'après avoir étudié profondément cette question ». Plusieurs experts nationaux et internationaux de l'Onu prennent part à cet atelier qui a pour finalité de « sensibiliser les pouvoirs publics et judiciaires, ainsi que la société civile sur la torture ». « En dépit de son interdiction absolue, la torture persiste dans toutes les régions du monde. Le risque de torture et autres mauvais traitements existe dans tous les lieux où des personnes sont privées de leur liberté, en particulier dans les lieux fermés au monde extérieur », peut-on lire dans la fiche technique de l'atelier. Adopté par l'Assemblée générale de l'Onu en 2002, et entré en vigueur en 2006, l'Opcat est un traité international sur les droits de l'Homme, qui s'appuie sur un mécanisme de prévention.
Dans son intervention à l'ouverture de l'atelier, Me Ksentini a soutenu que « le combat pour les droits de l'Homme est un effort de tous les instants et incite éternellement à plus de labeur » non sans émettre le souhait de voir disparaitre ce
« supplice atroce des âges révolus ».
Selon le président de la CNCPPDH l'Algérie n'éprouvait « aucune gêne» à parler de torture. Selon lui les autorités algériennes sont déterminées à « aller de l'avant sur la voie de la liberté et la
dignité ». Pour Ksentini si l'atelier se tient à Alger, cela découle des « prérogatives de la Commission conformément à son mandat ».
Il est attendu de ces travaux qu'ils donnent l'opportunité aux pouvoirs publics de « se familiariser avec le texte et les organes de l'Opcat » à l'effet de mieux
« appréhender la manière dont le Protocole contribue à protéger la dignité humaine dans les lieux de privation de liberté ». Notons que selon le même document « l'Opcat est un mécanisme qui permet des inspections inopinées et régulières par des organismes internationaux et nationaux des lieux de détention. Ceux-ci agissent comme un puissant moyen de dissuasion pour les agents de l'Etat qui pourraient autrement être tentés de pratiquer la torture ou d'autres traitements cruels et
dégradants ».
L'Algérie est un pays « propre » qui n'a "rien à cacher" a déclaré hier le président de la CNCPPDH en réponse à une question qui lui a été posée en marge d'un atelier de sensibilisation sur la torture organisé conjointement par la CNCPPDH, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) et l'Association pour la prévention de la torture (APT). Me Ksentini a indique du reste que sa Commission « n'a reçu, à ce jour, aucune plainte relative à des cas de
torture ». A ses dires, si l'Algérie n'a pas ratifié le Protocole facultatif à la convention de l'Onu contre la torture, c'est que l'Etat algérien « ne peut s'engager dans cette voie qu'après avoir étudié profondément cette question ». Plusieurs experts nationaux et internationaux de l'Onu prennent part à cet atelier qui a pour finalité de « sensibiliser les pouvoirs publics et judiciaires, ainsi que la société civile sur la torture ». « En dépit de son interdiction absolue, la torture persiste dans toutes les régions du monde. Le risque de torture et autres mauvais traitements existe dans tous les lieux où des personnes sont privées de leur liberté, en particulier dans les lieux fermés au monde extérieur », peut-on lire dans la fiche technique de l'atelier. Adopté par l'Assemblée générale de l'Onu en 2002, et entré en vigueur en 2006, l'Opcat est un traité international sur les droits de l'Homme, qui s'appuie sur un mécanisme de prévention.
Dans son intervention à l'ouverture de l'atelier, Me Ksentini a soutenu que « le combat pour les droits de l'Homme est un effort de tous les instants et incite éternellement à plus de labeur » non sans émettre le souhait de voir disparaitre ce
« supplice atroce des âges révolus ».
Selon le président de la CNCPPDH l'Algérie n'éprouvait « aucune gêne» à parler de torture. Selon lui les autorités algériennes sont déterminées à « aller de l'avant sur la voie de la liberté et la
dignité ». Pour Ksentini si l'atelier se tient à Alger, cela découle des « prérogatives de la Commission conformément à son mandat ».
Il est attendu de ces travaux qu'ils donnent l'opportunité aux pouvoirs publics de « se familiariser avec le texte et les organes de l'Opcat » à l'effet de mieux
« appréhender la manière dont le Protocole contribue à protéger la dignité humaine dans les lieux de privation de liberté ». Notons que selon le même document « l'Opcat est un mécanisme qui permet des inspections inopinées et régulières par des organismes internationaux et nationaux des lieux de détention. Ceux-ci agissent comme un puissant moyen de dissuasion pour les agents de l'Etat qui pourraient autrement être tentés de pratiquer la torture ou d'autres traitements cruels et
dégradants ».


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