Algérie

« L'Algérie souffre du manque d'infrastructures »



« L'Algérie souffre du manque d'infrastructures »
 Quelle est la destination privilégiée des Algériens cette année '  La tendance actuellement c'est la Turquie. La Tunisie reste une destination très prisée qui a même atteint des pics de 1,2 million de touristes algériens, mais cette année, nous avons remarqué un intérêt particulier pour la Turquie. La raison est toute simple, car elle propose déjà plusieurs formules et offre un tourisme de qualité et non pas de masse. Ce facteur détermine aussi la catégorie des clients voulant se rendre en Turquie. La destination est prisée surtout par de jeunes couples, généralement nouvellement mariés et qui s'y rendent pour passer leur voyage de noces, ou encore des gens d'âge mûr qui optent pour la découverte et non pas le shopping. Arrive après, l'Egypte avec des séjours à la portée des différentes bourses, qu'il s'agisse de croisières sur le Nil ou bien de séjours de 39000 DA à Charm El Cheikh. Dubaï aussi pour laquelle nous proposons des séjours à 60 000 DA a aussi bonne cote. Qu'en est-il du réceptif, pourquoi ne pas encourager la venue de touristes étrangers en Algérie '  C'est vraiment avec beaucoup de tristesse que je constate la faiblesse du flux de touristes étrangers se rendant en Algérie. Je veux bien encourager le réceptif en organisant des séjours en Algérie, mais la réalité est que je n'ai pas où les héberger. J'ai fait des tentatives dans le sud du pays, et Dieu sait que nous avons des richesses inestimables, mais à chaque fois, je suis confronté au manque d'infrastructures et au manque d'entretien des hôtels existants. Et de surcroît, la destination Algérie reste très onéreuse. Le prix d'une nuitée au Sheraton est plus cher qu'un séjour en Tunisie. Ce pourquoi même les Algériens préfèrent se rendre à l'étranger. Par ailleurs, le touriste veut être libre et ne pas subir une escorte.  Mais il existe une crainte des ravages du tourisme de masse'  Mais commençons d'abord par définir quel type de tourisme nous voulons faire. Déterminons une politique à suivre, qu'il s'agisse de tourisme de masse ou de qualité. J'ai vraiment de la peine à voir nos excellents guides croupir dans des bureaux à ne rien faire. L'Algérien est connaisseur et apprécie qu'on prenne soin de lui, mais rien n'est fait pour l'encourager à passer ses vacances dans son pays.


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