Algérie

L'Algerie se tourne vers l'Afrique



L'Algérie regarde de nouveau en direction du Continent africain, où le pays compte plus que jamais développer ses relations avec les pays africains.L'Algérie regarde de nouveau en direction du Continent africain, où le pays compte plus que jamais développer ses relations avec les pays africains.
La récente visite du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, dans de nombreux paysdu Continent atteste, s'il en était encore besoin, de ce recentrage de la diplomatiealgérienne qui a longtemps "délaissé" cette zone géographique, ô combien stratégique. Sabri Boukadoum a, en effet, effectué une mini tournée dans pas moins de quatre pays. Il s'agit de l'Afrique du Sud, du Royaume du Leshoto, de l'Angola et du Kenya. Le chef de la diplomatie algérienne a eu à réaffirmer devant ses hôtes, la volonté de l'Algérie de booster ses relations avec ces pays et de promouvoir la coopération. En Afrique du Sud, Boukadoum a été reçu par le président de ce pays comme il a eu également des entretiens approfondisavec son homologue sud-africaine, Mme Naledi Pandor.
Les deux patties ont procédé à une évaluation approfondie de la coopération bilatérale, dans les domainespolitique, économique, commercial et culturel. Comme il a été question aussi d'un échange de vues et d'analyses dans le cadre de la tradition de concertation entre les deux pays sur les différentes questions liées à la paix et à la sécurité en Afrique et dans le monde, de même qu'elle permettra de renforcer la coordination sur les questions importantes liées aux thématiques politiques et sécuritaires au sein des organisations régionales et internationales. Traditionnellement ce grand pays estconsidéré comme un allié de l'Algerie, puisque les deux pays ont , pratiquement, les mêmes positions sur la scène africaine et internationale comme c'est le cas sur la question du Sahara occidental.
Auroyaume du Leshoto, où Boukadoum a étéreçu notamment par le Premier ministre de ce pays, les entretiens ont porté sur l'évaluation de l'état des relations bilatérales entre les deux pays et l'examen des voies et moyens de renforcer la coopération multisectorielle. L'accent a notamment étémis sur la nécessité de finaliser le cadre juridique et redynamiser les contacts à tous les niveaux en perspective de la tenue de la session inaugurale de la Commission mixte. La question du Sahara occidental a été abordée et les deux parties ont souligné l'impératif pour l'Union africaine et lesNations-unies, d'oeuvrer, de concert, pour le lancement d'un véritable processus politique à même de permettre le parachèvement du processus de décolonisation. A Nairobi, au Kenya, le chef de la diplomatie algérienne a été reçu par le président kenyan Uhuru Kenyatta, et les deux parties ont reaffirmé clairement leur intention d'aller de l'avant dans le développement de leur coopération, dans tous lesdomaines.
Selon le communiqué duministère des Affaires étrangères, le Président kenyan a exprimé son "désir de rehausser la coopération bilatérale dans ses dimensions politique, sécuritaire, économique et culturelle". C'est pratiquement le même scénario en Angola où Boukadoum a été recu en audience par le président de la République, Joao Laurenço. "Cette audience a été précédée d'une réunionde travail entre les deux Chefs de la diplomatie, qui a porté notamment sur l'évaluation de l'état de la coopération bilatérale et les perspectives de son développement. A cet égard, les deux ministressont convenus de tenir la 5e session de la Commission bilatérale de coopération, dès que la situation sanitaire induite par la pandémie de la Covid-19 le permettrait" , a fait savoir le communiqué du ministère. A l'évidence, cette tournée est l'expression manifeste du desir d'Alger d'insuffler une nouvelle dynamique a sa relation avec les pays africains. Une volonté affichée, en vérité, par le président de la République, AbdelmadjidTebboune, presque dés sa prise de fonction. Tebboune a exprimé cette nouvelle tendance lors du 33e sommet de l'Union africaine. Et c'est lors de ce sommet, qu'il a annoncé la création d'une Agence de coopération africaine, qui a vu le jo r quelques temps après.
La récente visite du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, dans de nombreux paysdu Continent atteste, s'il en était encore besoin, de ce recentrage de la diplomatiealgérienne qui a longtemps "délaissé" cette zone géographique, ô combien stratégique. Sabri Boukadoum a, en effet, effectué une mini tournée dans pas moins de quatre pays. Il s'agit de l'Afrique du Sud, du Royaume du Leshoto, de l'Angola et du Kenya. Le chef de la diplomatie algérienne a eu à réaffirmer devant ses hôtes, la volonté de l'Algérie de booster ses relations avec ces pays et de promouvoir la coopération. En Afrique du Sud, Boukadoum a été reçu par le président de ce pays comme il a eu également des entretiens approfondisavec son homologue sud-africaine, Mme Naledi Pandor.
Les deux patties ont procédé à une évaluation approfondie de la coopération bilatérale, dans les domainespolitique, économique, commercial et culturel. Comme il a été question aussi d'un échange de vues et d'analyses dans le cadre de la tradition de concertation entre les deux pays sur les différentes questions liées à la paix et à la sécurité en Afrique et dans le monde, de même qu'elle permettra de renforcer la coordination sur les questions importantes liées aux thématiques politiques et sécuritaires au sein des organisations régionales et internationales. Traditionnellement ce grand pays estconsidéré comme un allié de l'Algerie, puisque les deux pays ont , pratiquement, les mêmes positions sur la scène africaine et internationale comme c'est le cas sur la question du Sahara occidental.
Auroyaume du Leshoto, où Boukadoum a étéreçu notamment par le Premier ministre de ce pays, les entretiens ont porté sur l'évaluation de l'état des relations bilatérales entre les deux pays et l'examen des voies et moyens de renforcer la coopération multisectorielle. L'accent a notamment étémis sur la nécessité de finaliser le cadre juridique et redynamiser les contacts à tous les niveaux en perspective de la tenue de la session inaugurale de la Commission mixte. La question du Sahara occidental a été abordée et les deux parties ont souligné l'impératif pour l'Union africaine et lesNations-unies, d'oeuvrer, de concert, pour le lancement d'un véritable processus politique à même de permettre le parachèvement du processus de décolonisation. A Nairobi, au Kenya, le chef de la diplomatie algérienne a été reçu par le président kenyan Uhuru Kenyatta, et les deux parties ont reaffirmé clairement leur intention d'aller de l'avant dans le développement de leur coopération, dans tous lesdomaines.
Selon le communiqué duministère des Affaires étrangères, le Président kenyan a exprimé son "désir de rehausser la coopération bilatérale dans ses dimensions politique, sécuritaire, économique et culturelle". C'est pratiquement le même scénario en Angola où Boukadoum a été recu en audience par le président de la République, Joao Laurenço. "Cette audience a été précédée d'une réunionde travail entre les deux Chefs de la diplomatie, qui a porté notamment sur l'évaluation de l'état de la coopération bilatérale et les perspectives de son développement. A cet égard, les deux ministressont convenus de tenir la 5e session de la Commission bilatérale de coopération, dès que la situation sanitaire induite par la pandémie de la Covid-19 le permettrait" , a fait savoir le communiqué du ministère. A l'évidence, cette tournée est l'expression manifeste du desir d'Alger d'insuffler une nouvelle dynamique a sa relation avec les pays africains. Une volonté affichée, en vérité, par le président de la République, AbdelmadjidTebboune, presque dés sa prise de fonction. Tebboune a exprimé cette nouvelle tendance lors du 33e sommet de l'Union africaine. Et c'est lors de ce sommet, qu'il a annoncé la création d'une Agence de coopération africaine, qui a vu le jo r quelques temps après.


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