Algérie

L'Algérie se constitue partie civile: L'affaire des 15 milliards de faux dinars revient



L'Etat algérien s'est constitué partie civile dans le cadre d'une enquête ouverte en France sur une vaste affaire de faux-monnayage, qui a conduit en octobre au démantèlement d'un réseau de fabricants de faux dinars algériens à Lyon, selon le journal Libération. Contacté par l'AFP, le parquet de Lyon (centre-est) n'était pas samedi en mesure de confirmer cette information. Présenté par le journal comme la plus vaste affaire de faux-monnayage de ces dernières années, ce trafic pourrait porter au total sur 15 milliards de faux dinars algériens, soit 152 millions d'euros. Cette somme correspond à la quantité de billets pouvant être imprimés à partir de 44 rouleaux de papier fiduciaire fabriqués en Allemagne et destinés à la banque d'Algérie : ces rouleaux ont été volés en novembre 2006 à Marseille (sud de la France), lors du braquage du camion du papetier allemand, peu avant qu'il ne les livre à un transporteur maritime, selon la même source.  

 Après plusieurs mois d'enquête en Italie et en France, un réseau de 14 fabricants de faux dinars a été démantelé fin octobre 2009 à Lyon. La police française a aussi saisi à cette occasion «quatre rouleaux» de papier fiduciaire provenant du vol de 2006 dans une imprimerie de la ville. Ce démantèlement a conduit à l'ouverture d'une instruction judiciaire française et c'est alors, selon Libération, que le gouvernement algérien a contacté le juge en charge du dossier pour se constituer partie civile dans cette affaire, «en qualité de victime».

 «C'était prévu qu'ils le fassent, mais je ne peux pas vous confirmer qu'ils se sont effectivement constitués partie civile», a simplement précisé samedi à l'AFP une source judiciaire à Lyon. Selon Libération, le trafic impliquerait la mafia italienne et une trentaine de rouleaux de papier fiduciaire n'auraient toujours pas été retrouvés.




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