Algérie

L'Algérie s'est attelée à l'amélioration de la jouissance de tous les droits de l'Homme



L'Algérie s'est attelée à l'amélioration de la jouissance de tous les droits de l'Homme
L'Algérie s'est attelée à l'amélioration de la jouissance de tous les droits de l'Homme dans le cadre de « l'Examen périodique universel » initié par le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, a-t-on indiqué de source proche de la délégation algérienne. « L'Algérie, qui compte parmi les premiers pays ayant fait l'objet de l'examen dans le cadre de I'Examen périodique universel (en 2008 et 2012), s'est attelée, depuis lors, à concrétiser les recommandations qu'elle a acceptées en vue de l'amélioration de la jouissance de tous les droits de l'Homme », a-t-on précisé de même source. En 2012, l'Algérie a présenté un rapport sur les droits de l'Homme devant l'Examen périodique universel et indiqué avoir réalisé, depuis la soumission de son premier rapport le 14 avril 2008, « d'importantes avancées en matière d'élargissement des espaces de liberté et de respect des droits de l'Homme ». Pour l'Algérie, « l'Examen périodique universel » est un « outil privilégié d'évaluation et d'amélioration de la situation des droits de l'Homme dans le monde ». L'Algérie entretient, en outre, « une coopération permanente » avec toutes les procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme, a-t-on souligné, rappelant que « c'est dans cet esprit qu'elle a lancé, en mars 2010, une invitation à sept détenteurs de mandats thématiques pour des visites de travail en Algérie ». Parmi les sept rapporteurs invités en Algérie, quatre ont déjà effectué des visites dans le cadre de « l'Examen périodique universel » et dont « les observations pertinentes, qui relèvent de leurs mandats respectifs, ont fait l'objet d'un examen attentif des pouvoirs publics ». La dernière visite en Algérie d'un rapporteur est celle effectuée du 27 janvier au 3 février 2015 par le rapporteur en charge du mandat sur le droit à l'éducation. Les trois autres rapporteurs spéciaux, invités par l'Algérie en 2010 (droit à l'alimentation, droit à l'accès à l'eau potable et à l'assainissement et le droit de jouir du meilleur état de santé physique et mentale), sont attendus durant l'année 2015 et début 2016, a-t-on fait savoir. L'Algérie, qui est membre fondateur du Conseil des droits de l'Homme créé en 2006, a participé à l'élaboration de l'ensemble des règles de fonctionnement de ce dernier. « C'est en reconnaissance du rôle et de la qualité de la contribution de l'Algérie aux délibérations du Conseil que l'Algérie a été désignée par la présidence du Conseil comme coordonnateur pour les processus de réexamen de cet organe à Genève et à New York », a-t-on indiqué. L'Algérie a accueilli, du 19 au 21 février 2010, la « plus grande » réunion préparatoire du processus de révision avec la participation de plus de 110 Etats. En novembre 2013, elle a été élue au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU pour la période 2014-2016, avec une majorité de 164 voix. Le Conseil des droits de l'Homme créé en 2006 est le principal organe intergouvememental de l'ONU chargé des droits de l'Homme. Il a remplacé dans le cadre du programme de réformes lancé par le secrétaire général, la Commission des droits de l'Homme, dont il a pris la plupart des mandats, mécanismes, fonctions et responsabilités dont elle était chargée. Le secrétariat du Conseil des droits de l'Homme est assuré par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH). Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, un organe subsidiaire de l'Assemblée générale, se réunit en trois sessions par an (mars, juin et septembre) et peut aussi tenir des sessions extraordinaires. Le Conseil est un forum dont le rôle consiste principalement à empêcher les violations des droits de l'Homme notamment les violations flagrantes et systématiques, à protéger les personnes vulnérables, à dénoncer les auteurs de ces violations et à promouvoir la coordination efficace et la prise en compte des droits de l'Homme dans l'ensemble du système des Nations unies. Il se compose de 47 membres, dont 13 Etats africains. Les Etats sont élus au scrutin secret à la majorité des membres de l'Assemblée générale des Nations unies pour un mandat de trois ans et éligibles pour un maximum de deux mandats consécutifs.




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