Algérie

L'Algérie révise la liste négative


Le ministère du Commerce a entamé récemment la révision de la liste négative de 1.260 produits dont il veut limiter l'importation auprès des pays membres de la Zone arabe de libre-échange (Zale), pour la discuter en juin prochain avec la Ligue arabe.« Des techniciens ont entamé récemment, avec la collaboration d'opérateurs économiques, la révision de cette liste négative », établie depuis 2010 par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) avec des opérateurs économiques et avalisée par le Premier ministre, a précisé Redouane Allili, conseiller du ministre du Commerce chargé de la coopération dans une déclaration à l'APS.
Cette nouvelle liste « qui devrait être élaborée selon les critères définis par la Ligue arabe sera étudiée en juin 2012 par le Comité d'exécution et du suivi du Conseil économique et social (CES) de la Ligue
arabe », a-t-il ajouté.
Il est à relever que la 86e session du CES, tenue en septembre dernier au Caire, avait reporté à décembre 2011 l'examen de cette liste élaborée d'une façon unilatérale par l'Algérie, puis à juin 2012, recommandant à l'Algérie sa révision selon des critères définis préalablement par la Ligue arabe, a expliqué le responsable du ministère.
L'élaboration d'une liste négative ne signifie pas une interdiction d'importation des produits concernés, mais leur exclusion des avantages douaniers prévus par l'accord de la Zale, rappelle-t-on.
Cette liste, devant être révisée à la baisse, selon des experts, est appelée à être avalisée par les services concernés (minstère du Commerce et Premier ministère).
Elle comprend plusieurs catégories de produits que l'Algérie veut exclure des avantages à l'importation de cette zone pour une durée allant de 3 à 4 ans afin de protéger certaines filières de production nationale menacées directement par ces importations, explique-t-on. Il s'agit notamment des filières «prioritaires» méritant d'être protégées pour une durée déterminée tels que les produits de l'industrie agroalimentaire, les produits agricoles, les textiles, le papier ou l'électroménager. L'Algérie, qui a adhéré en janvier 2009 à la Zale, est le seul pays qui s'apprête à renégocier sa liste négative. D'autres pays arabes, dont 6 ou 7 qui avaient leur liste négative, ont négocié et bénéficient déjà des avantages, relève M. Allili.
Le ministère du Commerce a entamé récemment la révision de la liste négative de 1.260 produits dont il veut limiter l'importation auprès des pays membres de la Zone arabe de libre-échange (Zale), pour la discuter en juin prochain avec la Ligue arabe.
« Des techniciens ont entamé récemment, avec la collaboration d'opérateurs économiques, la révision de cette liste négative », établie depuis 2010 par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) avec des opérateurs économiques et avalisée par le Premier ministre, a précisé Redouane Allili, conseiller du ministre du Commerce chargé de la coopération dans une déclaration à l'APS.
Cette nouvelle liste « qui devrait être élaborée selon les critères définis par la Ligue arabe sera étudiée en juin 2012 par le Comité d'exécution et du suivi du Conseil économique et social (CES) de la Ligue
arabe », a-t-il ajouté.
Il est à relever que la 86e session du CES, tenue en septembre dernier au Caire, avait reporté à décembre 2011 l'examen de cette liste élaborée d'une façon unilatérale par l'Algérie, puis à juin 2012, recommandant à l'Algérie sa révision selon des critères définis préalablement par la Ligue arabe, a expliqué le responsable du ministère.
L'élaboration d'une liste négative ne signifie pas une interdiction d'importation des produits concernés, mais leur exclusion des avantages douaniers prévus par l'accord de la Zale, rappelle-t-on.
Cette liste, devant être révisée à la baisse, selon des experts, est appelée à être avalisée par les services concernés (minstère du Commerce et Premier ministère).
Elle comprend plusieurs catégories de produits que l'Algérie veut exclure des avantages à l'importation de cette zone pour une durée allant de 3 à 4 ans afin de protéger certaines filières de production nationale menacées directement par ces importations, explique-t-on. Il s'agit notamment des filières «prioritaires» méritant d'être protégées pour une durée déterminée tels que les produits de l'industrie agroalimentaire, les produits agricoles, les textiles, le papier ou l'électroménager. L'Algérie, qui a adhéré en janvier 2009 à la Zale, est le seul pays qui s'apprête à renégocier sa liste négative. D'autres pays arabes, dont 6 ou 7 qui avaient leur liste négative, ont négocié et bénéficient déjà des avantages, relève M. Allili.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)