Algérie

L'Algérie renonce au mandat d'arrêt contre le député Targui au parlement malien Une nouvelle correspondance du ministère de la justice informe Bamako du rétablissement de la situation


L'Algérie renonce au mandat d'arrêt contre le député Targui au parlement malien                                    Une nouvelle correspondance du ministère de la justice informe Bamako du rétablissement de la situation
Les autorité algériennes ont abandonné les poursuites contre le député malien « Deiti Ag Sidimo » dans le cadre d'une enquête lancé par la cour de justice de Ouargla sur le trafic de drogue sur l'axe Algérie-Mali-Niger, le ministère algérien de la justice a adressé une correspondance au gouvernement malien au début du mois l'informant que « l'enquête est arrivé à la conclusion que le mandat d'arrêt était annulé ».
Le gouvernement algérien a informé son homologue malien des développements de l'affaire du député « « Deiti Ag Sidimo » dans une lettre émanant de la direction générale des affaires juridiques et judiciaires du ministère de la justice, daté du deux octobre, et signé par Mokhtar Lakhdari le directeur des affaires pénales au ministère de la justice dans laquelle il déclare : « j'ai l'honneur de vous informé par un courrier qui devrait bientôt vous parvenir du juge d'instruction chargé du dossier, que le mandat d'arrêt a été annulé(sans fondement) ». Les autorités judiciaires algériennes avaient adressé une correspondance à leurs homologues maliennes afin d'entendre le député targui originaire de « Téssalit dans la région de Kidal » dans le cadre de l'enquête sur le trafic de près de 5 quintaux de drogue sur l'axe Alger-Mali-Niger, après que soit apparu dans une enquête dans les déclarations d'individus arrêtés dans une affaire de trafic. Des informations ont circulé selon lesquelles les services de sécurité algériens avait arrêté le député à la frontières après un échange de tirs entre trafiquants et qu'il a été libéré en raison de son immunité, version qu'a démenti le député « Deiti Ag Sidimo » déclarant qu'il à Bamako depuis un moment et qu'il n'en était pas bougé. Le site « Mali Web » avait souligné que le gouvernement malien avait informé le parlement à Bamako de la nécessité pour la commission des affaires étrangères de l'assemblée nationale malienne de prendre en charge la responsabilité de l'étude de la levée d'immunité du député, sur la base d'une correspondance judiciaire algérienne le 15 septembre, émanant du juge Ben Mahieddine Rafik, de la troisième chambre du tribunal de Ouargla, dans laquelle il demandait que « les autorités algériennes collaborent avec nous sur le passé du député depuis 2007, dénommé Deiti, ainsi que ses proches l'un d'eux dénommé Kaltina et le deuxième Abou baker », une commission constituée de 15 membres représentant tous les groupes parlementaire au parlement malien avait ensuite entamé l'étude de la demande présentée par le ministre malien de la justice, s'appuyant sur la correspondance algérienne, dans le cadre d'une enquête sur un réseau internationale accusé de trafic de drogue à travers les frontières algériennes, maliennes et nigériennes, puisque cette région est considéré comme un lieu de passage essentiel pour les trafiquants de drogue et d'armes, et qui s'est transformée ces dernières années en passage pour les trafiquants de drogue d'Amérique du sud, après le renforcement des pays du sud de l'Europe des mesures de surveillance aériennes et maritimes. Le député « Ag Sidimo » avait qualifié l'information de son arrestation d' « étrange mensonge » et a déclaré après l'apparition de la correspondance algérienne que de nombreux « ennemis l'avaient attaqué sans la moindre preuve ».
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