L'Algérie réitère sa détermination à poursuivre la lutte contre le terrorisme

La 24ème réunion du Conseil ministériel de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) qui a entamé ses travaux à Vienne le 7 décembre, à l'invitation de Sebastian Kurz, ministre des Affaires étrangères de l'Autriche qui assume la présidence à l'OSCE cette année, a été l'occasion pour la délégation algérienne, conduite par Mme Fouzia Mebarki, ambassadeur d'Algérie à Vienne, de réaffirmer "la volonté et l'engagement de l'Algérie à intensifier le dialogue et à renforcer la coopération entre l'OSCE et les pays partenaires méditerranéens sur la base de l'inclusivité et de la confiance".L'Algérie a réitéré, à Vienne, sa détermination à poursuivre la lutte résolue contre le terrorisme, l'extrémisme violent et la radicalisation, mais aussi contre le crime transnational organisé, le trafic de drogues et la traite des personnes qui sont interdépendants et s'alimentent mutuellement", tout en affirmant qu'elle s'est également attaquée aux causes de ces fléaux "contribuant ainsi à la stabilisation de la région". Par ailleurs, la délégation algérienne a saisi cette occasion pour réitérer la "très grande préoccupation" de l'Algérie quant à la décision de l'Administration américaine de reconnaître El Qods Echarif comme capitale d'Israël, avant de mettre en garde les participants sur "les conséquences d'une telle violation sur le processus de paix à l'arrêt et ses lourdes menaces sur la paix, la sécurité et la stabilité d'une région névralgique déjà fortement meurtrie". La 24ème session du conseil ministériel de l'OSCE a clôturé ses travaux après deux jours de débats axés sur les moyens de résoudre les conflits et faire face aux risques et menaces qui pèsent sur les pays membres, tels que le terrorisme, le crime international organisé, le trafic de drogues, l'immigration illégale et la traite des personnes. Plusieurs délégations ont mis l'accent sur la nécessité d'une "plus grande implication" des pays partenaires méditerranéens aux actions de l'OSCE pour appréhender ces défis de manière "efficace et durable". Le secrétaire général de l'OSCE, Thomas Greminger, a noté que l'OSCE est une organisation couvrant la région la plus vaste dans le monde en matière de sécurité, soulignant l'importance de renforcer les mesures de confiance mutuelle et la coopération pour la sécurité dans cet espace. Sebastian Kurz a, quant à lui, souhaiter des succès à son homologue italien qui assumera la présidence de l'OSCE l'année prochaine. Rappelons que Le Conseil ministériel, composé des ministres des Affaires étrangères des Etats participants de l'OSCE, est l'organe central de décision et de direction de l'Organisation. Les sommets au niveau des chefs d'Etat ou de gouvernement constituent l'organe de décision suprême de l'OSCE. En règle générale, les réunions ministérielles sont convoquées une fois par an dans le pays assumant la Présidence. Des réunions supplémentaires, notamment informelles, peuvent être convoquées à tout moment. La première réunion des ministres des Affaires étrangères de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) a eu lieu à Helsinki du 3 au 7 juillet 1973. Deux ans plus tard, en août 1975, ce qu'il est convenu d'appeler le «Processus de Helsinki» a abouti au premier Sommet des chefs d'Etat ou de gouvernement de la CSCE, qui a adopté l'Acte final d'Helsinki. Le Conseil ministériel a quant à lui été créé par la Charte de Paris pour une nouvelle Europe(1990).