L'Algérie refuse qu'on mette le terme « rejeté »sur les passeports des algériens

Des sources gouvernementales ont indiqué que le ministère des affaires étrangères a officiellement touché, via le ministère délégué chargé de la communauté algérienne à l'étranger, un nombre de gouvernements occidentaux (européens), auxquels il a demandé de cesser de mettre l'expression « rejeté » sur les passeports des algériens, dont les demandes de visas sont refusées.Les mêmes sources ont ajouté que le gouvernement algérien travaille sur ce dossier et ne le lâchera pas jusqu'à ce que les ambassades étrangères cessent d'y mettre cette expression « humiliante » sur les passeports des algériens demandeurs de visas.
Le nombre de demandes de visas rejetées est beaucoup plus important que celui des demandes de visas acceptés par ces pays. Il est utile de noter que chaque demandeur de visa Schengen est contraint de verser les frais de l'étude du dossier estimés à près de 80 euros, non remboursables. Dans le même sillage, El Khabar a appris que le ministère délégué chargé de la communauté algérienne à l'étranger en coordination avec le ministère des affaires étrangères ont décidé d'ouvrir plusieurs dossiers relatifs au fonctionnement des consulats de pays occidentaux en Algérie, notamment l'activité ambiguë d'agences spéciales de dépôt des dossiers de visas, que le h=gouvernement qualifie d'illégale.