Algérie

L'Algérie refuse d'accueillir des militaires et responsables dans les renseignements Libyens



L'Algérie a refusé d'accorder le droit d'asile politique à un nombre d'officiers de l'ex Armée Libyenne et cadres du service de renseignement Libyen. Une source bien informée a révélé qu'un nombre important de cadres et d'officiers de l'ex Armée Libyenne ont tenté d'accéder en Algérie en qualité de refugiés, mercredi et jeudi derniers, via un site saharien situé au sud du centre de transit de Debdeb, avant que les autorités militaires et civiles algériennes ne leur refusent l'accès.Dans ce cadre, une source bien informée a révélé que 12 voitures à quatre roues motrices, qui transportaient plus de 30 officiers Libyens, en plus de 4 voitures transportant des personnes armées qui assuraient l'escorte aux 12 voitures ont stationné mercredi passé dans un site au Sahara, à savoir, « Erg Sati », sur les frontières algéro-libyennes, à environ 200 km au sud de Debdeb. 3 de ces véhicules se ont déplacées vers les frontières algéro-libyennes afin d'avoir la permission d'accès en Algérie. Les personnes en question ont présenté aux autorités algériennes une liste de noms de militaires et civiles Libyens désirant résider en Algérie.
Quelques heures plus tard, Alger a refusé à ces personnes leur demande d'accéder aux territoires algériens. Le convoi en question s'est rendu, par la suite, jeudi soir, vers le sud de la Libye sur les frontières avec le Niger, après le refus des autorités algériennes à ce convoi composé d'ex officiers au sein de l'Armée et des Renseignements Libyens et certains fonctionnaires dans l'ex gouvernement Libyen de rester en Algérie.
Une source ayant rapport avec le dossier de la situation sécuritaire sur les frontières a qualifié l'accueil d'ex militaires de l'Armée est d'inadmissible, du moment que cela signifie que l'Algérie soutien une partie au détriment de l'autre dans la guerre civile en Libye.
Les renseignements dont nous disposons font état que le représentant des refugiés Libyens était gradé de colonel dans l'Armée de Kadhafi alors que la plupart des autres demandeurs d'asile étaient gradés de général, colonel et commandant, dont un responsable de la garde rapprochée du colonel Kadhafi et un fonctionnaire au sein de son cabinet.
La partie algérienne a exprimé la prédisposition de l'Algérie d'accueillir ces réfugiés, cependant, une fois qu'elle s'assurerait qu'elles ne soient pas impliquées dans des crimes et après le cessez-le-feu.
Nos sources ont indiqué qu'un grand nombre d'ex officiers de l'Armée Libyenne, notamment de grands officiers se trouvent actuellement au Sahara avec des forces d'escorte, tentant d'avoir des garanties de l'Algérie d'accorder le droit d'asile à leurs familles. Cependant, Alger a exprimé son refus de satisfaire leur demande justifiant que l'accueil de ces personnes signifie l'accueil de forces armées adverses aux nouvelles autorités qui maitrisent la majorité des territoires Libyens.


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