L'Algérie qualifie les accusations de Rabat de « provocatrices et discourtoises »

L'Algérie s'est renseignée, hier, auprès de l'office de l'ONU à Genève, sur « le principe de réponse », suite aux accusations proférées par le représentant marocain contre les membres de la représentation diplomatique algérienne auprès de cette instance internationale, lors d'un débat programmé par le conseil des Droits de l'homme de l'ONU, à l'occasion de sa 16e session. L'Algérie a qualifié les accusations du représentant marocain de « discourtoises ».Dans une lettre destinée par le représentant algérien auprès de l'ONU, à Genève, au président du conseil des droits de l'homme de l'ONU, M. Idriss Eldjazairi a indiqué que l'intervention du représentant marocain « a violé les éléments de base de la courtoisie. Il s'est permis de s'attaquer au président de la représentation diplomatique algérienne. En fait, à chaque fois que nous évoquons le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, le Maroc s'acharne contre l'Algérie ».
Il y a lieu de relever que la réaction de l'Algérie est survenue suite à l'intervention du délégué marocain près de cette instance internationale, Omar Helal, dans laquelle il s'est attaqué violement à l'Algérie, sans faire preuve de tact, notamment dans le passage suivant : « l'Algérie n'est pas dans une bonne position pour donner des leçons au Maroc en matière des droits de l'homme ». La réponse du représentant marocain a fait suite à l'appel de l'Algérie à cette instance, l'exhortant à mettre fin aux exactions des autorités marocaines contre les civils sahraouis dans les territoires occupés, et l'envoi d'une commission d'enquête sur les lieux.