Algérie

L'Algérie promet de mieux faire



Une convention a été signée, hier, entre Ahmed Joghlaf, secrétaire exécutif à la convention des Nations unies sur la diversité biologique, et Cherif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme. Objectif : asseoir en Algérie le programme établi par les Nations unies visant à sauvegarder la biodiversité. Un nouveau tournant en effet a été pris depuis le dernier sommet à Bonn ayant incité les Etats membres de la convention à mettre les bouchées doubles pour préserver la nature et sa diversité. Des visites sont prévues en Algérie, afin d'analyser la situation, mais surtout de mettre à contribution l'ensemble des acteurs de la société, tels que les médias et les industriels pour un respect encore plus grand des différents écosystèmes.Des efforts soutenus et qui devraient se concrétiser d'ici à l'horizon 2010 par la plantation d'un milliard d'arbres et le souci d'engager les générations futures à lutter pour sauvegarder la biodiversité. Un message que le secrétaire exécutif auprès des Nations unies a maintes fois répété et qu'il appuie par le fait que, d'ici à 2050, la population mondiale étant plus importante avec la création de quelque 150 nouvelles villes de la taille de New York, il faudra préserver le maximum d'espaces verts.Interrogé sur la préservation du Parc national d'El Kala, dont la biodiversité est menacée par le passage de l'autoroute Est-Ouest, le Dr Ahmed Djoghlaf a d'abord soutenu que toute infrastructure comprend un dommage, lequel dommage doit être minimisé. S'agissant d'une zone intégrale dans laquelle aucune activité humaine ne peut avoir lieu, le secrétaire des Nations unies a rappelé que les secteurs doivent avoir le respect et l'amour de la nature et qu'il s'agit là d'une obligation morale et éthique et que le développement à long terme doit s'effectuer dans le strict respect de l'environnement.
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