Algérie

L'Algérie prête à coopérer avec l'ensemble des pays de la région


L'Algérie prête à coopérer avec l'ensemble des pays de la région
S'exprimant à l'occasion des travaux de la 1ère réunion plénière du Groupe de travail du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) sur l'Afrique de l'Ouest, Abdelkader Messahel, ministre des Affaires étrangères, a précisé avant-hier, que l'Algérie maintient un «haut niveau de vigilance» à l'intérieur de son territoire et sur toutes les frontières et réitère sa «disponibilité» à renforcer sa coopération frontalière et policière avec l'ensemble des pays de la région, a soutenu encore avant-hier, à Alger le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.Pour le chef de la diplomatie algérienne : «l'exigence de travailler ensemble au tarissement des multiples sources de financement du terrorisme dans cette région de l'Afrique de l'Ouest, sources parmi lesquelles la prise d'otages contre rançons, le crime organisé transnational sous ses différentes formes, l'exploitation aujourd'hui très juteuse des réseaux de migration illégale, d'armes et de drogue (cocaïne, héroïne et surtout Haschich) ainsi que la traite des êtres humains et le blanchiment d'argent, drainent des sommes considérables qui permettent aux groupes terroristes de disposer d'importants moyens financiers pour alimenter, poursuivre et étendre à de nouveaux pays leur activisme criminel».
Dans ce sens, Messahel a assuré que «l'Algérie continuera à soutenir la criminalisation par l'ONU du paiement des rançons contre la prise d'otage et toutes les actions tendant à l'assèchement des différentes sources de financement du terrorisme». C'est dans cet état d'esprit, a-t-il relevé que l'Algérie organise, conjointement avec le Royaume des Pays-Bas, la première réunion régionale sur la relation entre le terrorisme et le crime organisé transnational qui se tient aujourd'hui à Alger.
Plus explicite encore, Messahel a mis en exergue la prévention de la radicalisation qui constitue selon lui la matrice dans laquelle naissent et se développent l'extrémisme violent et le terrorisme. Aussi, une action efficace doit-elle consiste à intervenir en force en amont par le mise en place de plans et programmes adaptés aux spécificités locales et nationales, comme elle doit également couvrir tous les secteurs de la vie politique, sociale, économique, culturelle et religieuse, et ce, tout en impliquant les acteurs publics et privés de la société autour de l'Etat qui doit en garder l'initiative.
Selon le chef de la diplomatie algérienne : «Elle doit également cibler toutes les composantes de la société, en particulier la jeunesse et les couches socio-économiques les plus vulnérables, car les terroristes savent malheureusement exploiter à leur avantage les failles sociales. Il y a lieu aussi de renforcer ce combat sur les réseaux sociaux et sur internet, instrument que la propagande terroriste investira davantage à l'avenir face à ses reculs sur le terrain.
Saluant le rôle de la femme, le ministre a ajouté : «En Algérie, et à l'image des autres composantes de la population, les femmes algériennes ont fait preuve, dans la guerre livrée par le terrorisme à tout le peuple, d'un courage qui restera gravé à jamais dans notre mémoire collective (...) «la victoire contre le terrorisme s'est faite grâce aux sacrifices, à la mobilisation, à l'engagement actif et à la résistance de la femme algérienne».
Dans ce registre, le ministre estime que la femme algérienne a un rôle de premier ordre à jouer dans la lutte à la fois contre la radicalisation, l'extrémisme violent et le terrorisme. Une dimension qui «mérite d'être soulignée et encouragée davantage dans cette action collective de notre région contre ces fléaux», a-t-il précisé.
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