Algérie

L'Algérie prend les commandes



Après 8 ans d'absence, le syndicalisme arabe revient en force à partir de la wilaya d'Oran qui a abrité, hier, le coup d'envoi des travaux de la 3e édition du Sommet des Syndicats arabes. De prime abord, les syndicalistes, venus de tous les pays du monde arabe, ont, unanimement, élu le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens(Ugta), Salim Labatcha, en tant que président de l'Union des syndicats arabes. Dans son allocution, Salim Labatcha a indiqué qu'en «abritant le Congrès des syndicats arabes, l'Algérie prouve, encore une fois, l'intérêt particulier qu'elle accorde à l'activité syndicale, aussi bien au plan régional qu'international». Il a ajouté que «notre parcours, interne et externe, est truffé de défis et des positions d'entraide et de solidarité au profit des peuples», et «constitue un modèle de promotion». Une position illustrée, a-t-il souligné, par le «choix de l'Algérie en tant que capitale du syndicalisme féminin, en abritant, le 12 septembre dernier, le congrès de la femme syndicaliste, en plus de la rencontre de la jeunesse syndicaliste tenue les 7 et 8 septembre derniers». Une preuve du soutien de l'UGTA aux causes militantes justes», a-t-il fait savoir, expliquant que «notre syndicat, présent à toutes les rencontre, a toujours tenu compte des résolutions fortes adoptées par l'Union arabe des syndicats, et ce dans le cadre des efforts nobles visant la concrétisation et des aspirations au niveau arabe et international en vue des meilleurs horizons et asseoir des positions stables et constantes au profit des causes justes aux intérêts communs de notre nation arabe. Dans son allocution d'ouverture, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Chorfa, est revenu sur le contexte et les contours de la tenue du congrès de l'Union des syndicats arabes entrant, selon le ministre, dans le «cadre du renforcement du partenariat et d'entraide au niveau régional et international entre les organisations syndicales pour enrichir le dialogue social au niveau de l'ensemble des plans». Evoquant l'activité syndicale, il a indiqué que «l'Algérie connaît des changements et des réformes continus aux niveaux politique, économique et social, dont l'amendement constitutionnel en 2020 qui garantit davantage de droits et libertés individuels et collectifs, y compris la promotion du libre exercice du droit syndical» en plus des amendements introduits au niveau législatif après consultation des organisations syndicale». Pour rappel, les travaux du troisième congrès de l'Union arabe des syndicats ont été ouverts, hier, avec la participation de représentants d'unions et de confédérations syndicales de vingt pays.Plus de deux-cent délégués syndicaux représentant des organisations syndicales arabes prennent part à ce congrès qui se tient sous le slogan «Dialogue social, notre voie vers la relance et la reconstruction économiques». Cette rencontre, de deux jours, permettra d'aborder de nombreuses questions et des rapports des Unions syndicales participantes, avec un diagnostic des conditions sociales et économiques dans les pays arabes, suivis d'échanges sur l'action syndicale, sa réalité et son avenir à la lumière des enjeux et défis actuels.


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