Algérie

L'Algérie pourrait devenir un chef de file régional dans les TIC



L'Algérie pourrait devenir un chef de file régional dans les TIC
Dans un rapport sur l'internet dans la région du Moyen- Orient et de l'Afrique du Nord (Mena), la BM a évalué les ressources encore inexploitées des réseaux de fibres optiques appartenant aux compagnies de services publics d'énergie, d'électricité et de transport de cette région, et comment ils pourraient contribuer à la mise en place de services internet abordables.A ce propos, elle a considéré qu'une meilleure utilisationde ces réseaux pourrait élargir l'accès au service internet sur large bande, y compris dans les régions rurales. Dans ce sens, l'institution de Bretton Woods a affirmé que «l'Algérie pourrait devenir un chef de file régional dans ce secteur grâce aux 49 000 km de fibres optiques déployées pa rAlgérie Tele comet aux réseaux de plus de 20 000 km dont disposent les services publics algériens».Mais dans son évaluation de toute la région, la BM a relevé que les pays duMoyen-Orient et de l'Afrique du Nord (Mena) accusaient un retard par rapport à d'autres régions du monde dans le domaine de l'internet notamment celui du haut débit qui, pourtant, peut modifier radicalement les perspectives socio-économiques de la région et contribuer à une croissance accélérée. Rappelant que le déploiement des réseaux à large bande stimulait le développement économique et devenait incontournable pour la compétitivité des pays, la BMa constaté que les services internet haut débit se développaientplus lentement dans la région Menaque dans d'autres régions émergentes d'Europe et d'Asie et ce, avec des retards dans le déploiement des réseau xhaut débit, l'accès à l'internet et son utilisation, et la création des contenus numériques. A l'exception des pays duGolfe, où les populations ont déjà largement accès au Web, l'institution deBrettonWoods souligne que dans beaucoup de pays du monde arabe, cet outil de communicationessentieln'est accessiblequ'àmoins du quart desménages. «Desmillions de gens n'ont pas lesmoyens de s'offrir ces services et risquent donc d'être les-laissés- pour compte de la révolution de l'informationquidéfinit lemondemoderne», prévient-elle. Au Maroc et en Tunisie, poursuit cette institution, les ménages disposantdes revenus lesplus faiblesdevraient dépenser environ 30 à 40% de leurs revenuspourbénéficierdu service internethautdébit fixe oumobile, tandis qu'au Yémen, les plus pauvres de la population devraient dépenser plus de la moitié de leurs revenus pour bénéficier d'une connexion internet haut débitmobile. Solutionspréconiséespar laBM Le rapport propose un certain nombre de stratégies à l'intention des pays de la régionMenaqui souhaitent entreprendre une réforme du secteur internet. Il préconise en particulier de favoriser la concurrence entre lesdifférents services de télécommunications pour les inciter à offrir à plus de clients des services internethautdébitutilisant toutes lesplateformes technologiques.Explorerdenouveaux modèles de partenariat publicprivé permettrait aussi une exploitation plus efficace des réseaux haut débit et d'en élargir l'utilisation au niveau local, avance la BM qui ajoute que le partage par lesdivers servicespublicsdes fibres optiques inutilisées permettrait de réduire les coûts du déploiement du haut débit et d'accroître la résilience des réseaux existants. En outre, la mise en place de dispositifs d'incitations améliorerait la faisabilité de l'internet haut débit dans les régions isolées, notant que lamise enplaced'actionsdepromotiondans le secteurde l'immobilierpourrait encourager l'offre des services internet haut débit dans les nouveaux bâtiments et les nouveaux quartiers.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)