Algérie

L'Algérie plurielle à Dijon



Cette soirée-débat sera complétée par une soirée-concert le jeudi 23 juin : L'Algérie plurielle en musique. Projection du documentaire musical Décibled, la fusion musicale aux sources de l'Algérie. Entre l'exil et la résistance, le bled et la France, la gouaille et la classe, le rock et la transe, les racines et l'urbanité, ce film voyage dans les musiques résultant de diverses fusions algériennes : les unes d'origine millénaire, les autres contemporaines, certaines classiques et savantes ou populaires et imprégnées d'influences locales ou même incantatoires et sacrées. Amazigh Kateb, de Gnawa Diffusion, fils du poète Yacine Kateb, ose l'interprétation d'Au fond de la nuit d'Aragon sur une mélodie poignante, entre blues de griot et swing gnawa. S'il jongle avec les idiomes hip-hop-raggae, il excelle dans l'expression françarabe, un genre qui triomphait dans la variété populaire, des années 1940 à  l'indépendance. Entre improvisation et apprentissage du répertoire poétique à  la base de leur musique, les six artistes du Diwan de Béchar incarnent le renouveau afro-arabo-berbère qui «fait tomber les gens dans la danse». Avec Markunda Aurès, un répertoire féminin méconnu des Aurès, des chants de procession très anciens revivent en langue chaouie. Dans Djam et Fam, l'amour du groove réunit, autour du violon de Djamal, un «combo» aussi à  l'aise sur scène que sur un plateau de télévision. Enfin, Malik, qui frotte le rhythm&blues et la culture house techno de la Chaîne III de la radio algérienne, figure incontournable du journalisme musical algérien.

 


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