Algérie

L'Algérie « pionnière » au Maghreb



L'Algérie « pionnière » au Maghreb
Les enfants des centres spécialisés peuvent désormais devenir des artistes dans plusieurs domaines. Des enseignants et des étudiants vont encadrer ces enfants pour que chacun exprime son talent. C'est la nouvelle vision du ministère de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme, à l'occasion de la célébration de la Journée de l'enfant maghrébin. Célébrée le 17 février, la Journée de l'enfant maghrébin constitue une halte pour évaluer et rappeler l'importance de cet événement et renforcer le travail pour la promotion du plus petit membre de la famille. « L'Algérie n'a ménagé aucun effort en faveur de l'enfant conformément aux clauses contenues dans les différentes conventions internationales des droits des enfants ou des accords internationaux qui ont mis en exergue les droits civiques, économiques, culturels, politiques et sociaux des enfants », a souligné, hier, au centre culturel d'Oued Koreïch, Mme Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme. Concernant l'Algérie, la ministre a insisté sur l'attention portée à cette frange, concrétisée par les politiques et les stratégies adoptées au niveau maghrébin et qui prennent en charge les enfants. Dans ce sillage, la ministre indiquera que les enfants sont eux-mêmes un message d'espoir. Comme elle a souligné l'importance des politiques sociales tracées pour satisfaire les besoins des enfants, stimuler les talents artistiques, encourager la culture de la paix qui constitue le ciment de la cohésion sociale et de la stabilité du pays. Saisissant cette occasion, Mme Meslem a rappelé que le développement des talents des enfants passe nécessairement par la créativité. A cette occasion, une cérémonie de signature d'une convention de coopération entre l'Ecole des beaux-arts, représentée par son directeur Kamel Chaou, et la directrice générale de la famille, de la condition de la femme et de la cohésion sociale, Khadidja Laâdjal, a eu lieu. Cette convention porte essentiellement sur l'ouverture d'établissements spécialisés pour prendre en charge les enfants aux besoins spécifiques et leur permettre de s'exprimer et de promouvoir leurs talents dans les domaines du dessin, de la peinture, etc. « L'enfant doit exprimer son potentiel et son énergie créatrice pour être éloigné de la violence », a souligné la ministre. « C'est notre nouvelle vision et conception pour tous les enfants, quelle que soit leur situation sociale, physique, mentale. » A cette occasion, la ministre a appelé les personnes en charge de l'éducation, la culture et les sports de se joindre à ce projet pour apporter une plus-value. Le but est de permettre aux enfants de faire du théâtre, de prendre part aux compétitions sportives et autres activités scientifiques.




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