L'Algérie peut reproduire le succès que l'industrie du gaz de schiste a connu aux Etats-Unis», selon Nordine Aït Laoussine, président de Nalcosa et ancien ministre de l'Energie et des Mines.
Dans un entretien accordé au site dédié à la conférence sur les opportunités d'investissement dans le secteur de l'énergie en Algérie qui sera organisée par le CWC, l'ancien ministre de l'Energie a estimé que «le potentiel en gaz de schiste de l'Algérie est très prometteur et peut être aussi important que les réserves récupérables en gaz conventionnel».
Toutefois, a-t-il ajouté, «reproduire le succès de l'industrie américaine ne peut se faire que dans un objectif de long terme».
«La réalisation d'un tel objectif nécessite le transfert technologique de la part des compagnies pétrolières internationales, une législation favorable et un cadre d'investissement», a indiqué Aït Laoussine.
A une question sur les domaines de croissance de l'industrie de l'énergie pour les cinq prochaines années, l'ancien ministre a indiqué que «l'actuel plan stratégique du gouvernement projette d'augmenter les réserves en déclin du pays et cela nécessite une intensification des investissements dans l'exploration et la production dans les hydrocarbures conventionnels et les hydrocarbures non conventionnels, dans les domaines matures, les régions inexplorées et l'offshore».
Il a rappelé aussi que «Sonatrach seule a prévu d'investir 65 milliards de dollars, soit 80% de son budget d'investissement pour la période 2012-2016». Concernant les énergies renouvelables, l'ancien ministre a indiqué que «la stratégie du gouvernement est de s'assurer l'apport et l'expérience des compagnies étrangères pour lancer et soutenir l'ambitieux programme de développement des énergies renouvelables et notamment l'énergie solaire qui reste la principale».
Concernant la forme d'organisation, Aït Laoussine estime que «les partenariats avec les compagnies internationales peuvent nécessiter un modèle de coopération qui assure le développement des entreprises locales et leur intégration au processus d'industrialisation».
«Ce modèle devrait aussi tenir compte de la nécessité de répondre d'abord à la demande croissante en énergie électrique au niveau local», a-t-il ajouté.
Concernant l'attractivité de l'Algérie, M. Aït Laoussine a cité «la proximité du marché européen en expansion, la qualité des produits à exporter, l'existence d'une infrastructure transcontinentale et l'existence d'un marché dynamique en pleine croissance...».
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Posté Le : 04/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liès Sahar
Source : www.elwatan.com