Abdelouahed Kerrar évoque la possibilité de couvrir 65% des besoins nationaux en médicament uniquement avec le potentiel existant, c'est-à-dire celui des unités de production en cours d'exploitation pour peu que les entraves bureaucratiques soient levées :"En mai 2012, l'UNOP avait tenu un séminaire public dans lequel elle a soumis une évaluation minutieuse du potentiel existant, concluant ainsi à la possibilité pour les producteurs nationaux de couvrir 65% des besoins nationaux en médicaments. Cet objectif est donc bel et bien, à la base, une proposition de l'UNOP.Cependant, nous avions alors clairement affiché que l'atteinte d'un tel objectif était conditionnée par une réforme sérieuse du cadre réglementaire et par une modernisation et une mise à niveau des moyens de l'administration en charge du médicament. Tous ces problèmes bureaucratiques auxquels je fais allusion plus haut, devraient avoir été réglés au préalable".Le système de prix actuel gêne l'essor de la production, insiste-t-il.Surtout, nous avions insisté sur l'idée essentielle que ce développement de la production nationale devrait être porté par un système des prix qui rémunère solidement les investisseurs et les producteurs et qui leur donne les moyens financiers nécessaires pour avoir des retours sur investissements attractifs tout en garantissant la formation continue de leurs personnels et en répondant en permanence aux standards de qualité les plus exigeants.Le président de l'UNOP regrette que ces problèmes ne soient pas réglés :"Malheureusement, ce que nous observons aujourd'hui ne va pas dans cette direction. Non seulement les lenteurs perdurent, mais force est de constater que le blocage actuel de nos prix va permettre de moins en moins de couvrir les charges croissantes que nous assumons. Si cette attitude persiste, ce qui nous guette, c'est le recul de notre position actuelle et à terme la disparition de nos entreprises".K. R.
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Posté Le : 18/11/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Remouche Khaled
Source : www.liberte-algerie.com