L'Algérie perd environ 6 milliards de dollars dans les transactions internationales. La raison ' Faiblesse dans les services logistiques. Un secteur qui fait, depuis hier au Centre international des conférences d'Alger, l'objet d'un symposium international consacré au transit, à la translogistique et à l'entreposage des marchandises. Le ministre des Transports et des Travaux publics, Boudjemaâ Talaï, a souligné, lors de son allocution d'ouverture, que les infrastructures logistiques, énormes selon lui, existantes en Algérie, ne pourront être considérées comme telles en l'absence de services et d'une organisation logistique qui répondent aux normes. « Toutes ces infrastructures, les ports, les réseaux routiers et ferroviaires, les marchés de gros et de proximité, les chambres de conditionnement..., ne pourront être exploitées sans une logistique qui fonctionne. C'est ce que nous attendons des professionnels qui participent à ce symposium », souligne-t-il, rappelant qu'un plan national de la logistique est en cours d'élaboration. L'efficacité logistique, c'est d'abord, selon lui, pour servir le marché local et conserver le pouvoir d'achat. Ensuite, c'est pour renforcer l'export vers l'Afrique, en premier lieu, et l'Europe en deuxième lieu. Par ailleurs, le ministre des Transports et des Travaux publics a annoncé le début des travaux de réalisation du port de Cherchell ? le plus grand dans le bassin méditerranéen pour le troisième trimestre de 2017. « Les études de ce projet seront terminées en janvier 2017 et les travaux commenceront au troisième trimestre. Nous pensons également à un aéroport international dédié au fret qui sera basé à Tamanrasset. L'Afrique est notre premier objectif et sans une efficacité logistique, il nous sera difficile de pénétrer cette région », signale-t-il. Toujours dans ce contexte, le ministre a noté qu'Air Algérie, qui s'est dotée de deux cargos, a créé une compagnie de fret de marchandises, à l'international notamment. Talaï a insisté également sur la problématique de la grande distribution. « La grande distribution est pratiquement inexistante en Algérie. Le partenariat est nécessaire pour qu'elle se mette en place. Le coût de la logistique, entre 30 et 35%, impacte les prix des produits finis et donc, le pouvoir d'achat », dit-il. Le PDG du groupe Logitrans, Boualem Keni, a relevé qu'il faudra ramener ce coût de la logistique de 35 à 15% via une politique logistique qui va en faveur des partenariats publics-privés.
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Posté Le : 26/11/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Farida Belkhiri
Source : www.horizons-dz.com