Algérie

L'Algérie OK pour une contribution à la force d'intervention anti-Boko Haram


L'Algérie OK pour une contribution à la force d'intervention anti-Boko Haram
Le chef de l'Etat a chargé le ministre délégué pour les Affaires maghrébines et africaines de remettre un message de sa part à certains de ses homologues africains. L'on fera remarquer que la plupart des chefs d'Etat à qui Bouteflika a adressé un message ont effectué récemment des visites d'Etat en Algérie et que leurs pays ont décidé de constituer une force d'intervention militaire commune pour combattre la secte djihado-terroriste qui partie du Nigeria a essaimé sur leurs territoires respectifs ou menace de le faire.Ce qui donne à comprendre que la teneur des messages que Messahel a été chargé de leur remettre est en rapport avec cette question. Il n'y a pas risque de se tromper qu'il y est fait connaître par Bouteflika ce que l'Algérie a décidé d'apporter comme contribution à l'initiative commune de ce groupe d'Etats déterminé à stopper l'extension sur le continent de la sinistre secte. La constitution d'une force d'intervention armée contre la menace terroriste en Afrique n'incluant que des contingents militaires fournis par les Etats africains eux-mêmes, entre dans la stratégie de lutte contre ce fléau préconisée par l'Algérie.Quoique s'en tenant pour ce qui la concerne à sa doctrine du non engagement de l'ANP en dehors des frontières nationales, l'Algérie que satisfait la constitution d'une force d'intervention militaire régionale contre Boko Haram appelée d'être étoffée pour s'opposer aux autres menaces djihado-terroristes que font peser sur le continent d'autres groupes armés, ne pouvait que se montrer disponible à fournir des aides n'allant pas à l'encontre de sa doctrine de non intervention militaire ailleurs que sur son sol. C'est ce que sont venus demander à Bouteflika les chefs d'Etat du champ anti-Boko Haram qui lui ont rendu visite récemment et successivement.La force d'intervention commune formée par le Tchad, le Niger, le Cameroun et le Bénin pour épauler l'action de l'armée nigériane contre Boko Haram n'a pas tant besoin de renforts humains que de contributions financières et logistiques sans lesquelles son efficacité dans sa lutte contre l'expansion de la secte serait aléatoire. C'est probablement sur ces deux volets des besoins de cette force d'intervention que l'Algérie a convenu de lui apporter sa contribution. Elle ne peut se soustraire aux sollicitations formulées auprès d'elle dans ce sens par les Etats concernés. En le faisant, elle et les autres puissances continentales susceptibles de fournir cette forme d'aide à la force d'intervention africaine contre Boko Haram, elles laisseront le champ libre aux puissances étrangères extracontinentales qui veulent conformer la stratégie de lutte antiterroriste sur le continent à leurs propres conceptions en la matière qui ne sont pas précisément celles que l'Algérie prône et défend auprès des autres Etats africains.Bouteflika semble d'autant avoir été convaincu que l'Algérie doit manifester un soutien pratique à la lutte anti-Boko Haram qu'il a été, selon des témoignages, le premier chef d'Etat du continent à entrevoir que Boko Haram allait constituer un danger pour toute l'Afrique et à préconiser l'alliance de tous ses Etats contre cette organisation djihado-terroriste. C'est la disposition de l'Algérie dans ce but que Messahel se charge de réitérer aux chefs d'Etat auprès desquels il a été dépêché.


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