« Je ne pense pas qu'un pays comme l'Algérie, qui dispose d'une réserve de change estimée à plus de 130 milliards de dollars, sera affecté par cette crise », a déclaré, à ce propos, M. Khelil qui s'exprimait en marge d'une visite de travail à Oran, où il a inspecté plusieurs chantiers et installations relevant de son département ministériel. Analysant la situation du marché des hydrocarbures à la lumière des effets « pervers » des pratiques spéculatives, le ministre, qui est par ailleurs président de l'Opep, a indiqué que « dans les mois à venir, seules l'offre et la demande vont réguler ce marché ». Le marché des hydrocarbures est caractérisé actuellement par une nette baisse de la demande de la part des principaux pays consommateurs de cette source d'énergie fossile, évaluée à plus de 3 millions de barils par jour, a-t-il expliqué, ajoutant que l'offre demeure, quant à elle, la même qu'avant l'avènement de la crise. Le ministre a ajouté, dans ce contexte, que plusieurs scénarios sont possibles quant à la gestion des effets de la crise sur les prix du pétrole, y compris celui qui sera proposé à l'Opep lors de sa réunion extraordinaire prévue en décembre prochain à Oran. Il a affirmé, à ce titre, qu'une décision appropriée sera prise pour stabiliser le prix du pétrole.
Posté Le : 05/10/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : APS
Source : www.elwatan.com