Algérie

L'Algérie montre la voie



L'Algérie est à la tête du comité ad hoc des Nations unies chargé de lutter contre la cybercriminalité et ses effets désastreux sur les Etats en particulier et la vie privée des personnes en général. C'est la première fois qu'un tel comité lui soit confié pour gérer les démarches et les conceptions des pays membres dans la perspective d'asseoir un nouveau paradigme visant le renforcement des mesures de sécurité pour lutter contre ce nouveau fléau qui guette le monde.Les observateurs qui suivent de près ce domaine délicat et dangereux à la fois, estiment que «l'Algérie a remporté un succès diplomatique remarquable, lors de sa présidence de la première session du comité ad hoc des Nations unies chargé de l'élaboration d'une convention internationale globale sur la lutte contre l'utilisation des technologies d'information et de communications (TIC) à des fins criminelles», lit-on.
L'ambassadrice Faouzia Mebarki, représentante de l'Algérie auprès du bureau des Nations unies à Vienne, a joué un rôle prépondérant quant à la formulation d'une démarche consensuelle où l'arrangement était le maître-mot entre les membres qui ont participé à ce comité ad hoc, en réussissant cette présidence à travers la mise en oeuvre et l'élaboration d'une convention internationale globale sur la lutte contre la cybercriminalité. Il faut dire que ce comité onusien a eu à rencontrer plusieurs entraves et à trouver une solution médiane afin d'asseoir un accord qui arrange l'ensemble des pays membres dans cette structure visant à contrer ce phénomène. L'approche algérienne s'est focalisée sur des négociations techniques à même d'apaiser les tensions dont le caractère politique a eu la part de lion lors des consultations de l'année 2018-2019. Cette démarche a pu dissiper les malentendus et trouver un consensus idoine, dans le but d'élaborer un traité qui sera proposé lors des travaux de la 78e session de l'AG de l'ONU, qui se déroulera en 2024. Cet exploit, qui n'est pas des moindres, va permettre à l'Algérie d'avoir des marges de manoeuvre au sein de l'auguste institution internationale afin de pouvoir avancer ses propositions et son approche quant à la nouvelle stratégie de lutte contre ce nouveau phénomène transnational du crime cybernétique.
L'Algérie a été l'objet d'attaques de ce genre, d'ailleurs c'est cette expérience et adaptation de l'Algérie à cette évolution dangereuse du crime organisé et ses tentacules multiformes, qui ont permis de faire face aux dangers et menaces qui guettaient le pays et sa souveraineté. La cybercriminalité est devenue une arme redoutable de par le monde.
L'Algérie a pris toutes les précautions technologiques et sécuritaires afin de déjouer cette nouvelle version de la guerre de quatrième génération, connue encore plus sous le nom de la guerre hybride.
Cet exploit renforcera l'Algérie dans sa lutte contre des menaces émanant d'outre-mer et orchestrées par des mercenaires inféodés aux organismes, dont le but est de voir l'Algérie sombrer dans le chaos et le semblant «printemps arabe».


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