Algérie

L'Algérie maintient sa revendication de recouvrer son quota « historique » de pêche au thon rouge



L'Algérie maintient sa revendication de recouvrer son quota « historique » de pêche au thon rouge
L'Algérie « militera » dans le cadre la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA) jusqu'à la récupération de son quota « historique » de pêche de thon rouge, a indiqué ce dimanche Kamel Neghli, conseiller du ministre de la Pêche et des ressources halieutiques.S'exprimant lors d'une conférence de presse au siège du ministère à Alger, consacrée à la 23e réunion de CICTA au Cap (Afrique du Sud), M. Neghli a déclaré que la délégation algérienne a recommandé l'augmentation du niveau global de capture pour que l'Algérie puisse recouvrer son niveau historique de 5 % du volume global du thon rouge pêché.
La stratégie de l'Algérie, a souligné le responsable, est d'amener les membres de la CITA relever le niveau de pêche global pour la région Atlantique Est et Méditerranée et de pondérer les critères d'accès aux quotas de pêche. Pour lui, cet objectif est réalisable tant « les professionnel font état sur le terrain d'un important stock de pêche et la CICTA s'étant engagée à rétablir notre quota dès que possible ».
4 armateurs se partagent le quota algérien
Sur la campagne de pêche de 2013, M. Neghli a fait savoir que le quota alloué à l'Algérie a été pêché exclusivement par 4 armateurs nationaux. L'objectif, selon lui, est d'inciter les 15 armateurs au niveau national à opérer des mises à niveau de leurs navires de sorte à répondre aux besoins de la pêche au thon rouge.
Pour lui, une flotte de 4 armateurs est suffisante pour la pêche du quota annuel réservé à l'Algérie puisque, explique-t-il, un thonier peut pêcher 300 tonnes avec un seul coup de filet.
L'Algérie a pêché lors de la campagne de 2013 son quota estimé à 143,83 tonnes (1,073 %), sur les 13 400 allouées par la CICTA et une allocation de 100 tonnes à titre compensatoire des pertes du quota enregistrées en 2010.
Les armateurs ont payé des redevances (fixes et variables) de l'ordre de 6 millions de DA. Le produit de pêche a été exporté dans le pourtour méditerranéen pour engraissement pour une valeur de près de 2,5 millions d'euros, a précisé le responsable.




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