Algérie

«L'Algérie investira dans les énergies renouvelables» YOUCEF YOUSFI À PARTIR D'ORAN


«L'Algérie investira dans les énergies renouvelables»                                    YOUCEF YOUSFI À PARTIR D'ORAN
L'enjeu des énergies renouvelables est «très sérieux»
La problématique est bien plus posée dans les pays en développement étant donné que la demande dans ces pays est inhérente à la croissance des populations.
«Le rôle que doit jouer le Conseil mondial de l'énergie est plus important que jamais», a affirmé le ministre de l'Energie et des Mines, ajoutant: «Nous n'avons cessé, ces dernières années, tantôt de prédire, tantôt de constater les changements qui se profilaient devant nous et les conséquences que nos économies et notre environnement allaient subir». Voilà une déclaration qui résume tout l'enjeu énergétique mondial.
Dans son discours, le ministre algérien de l'Energie et des Mines, qui a passé en revue la politique énergétique algérienne, est longuement revenu sur ce qu'il a qualifié de «certitudes tranquilles et confortables d'hier écroulées nous astreignent à des prises de décisions rapides, souvent douloureuses qui nous mettent en des équations difficiles à résoudre».
De ce point de vue, autant de questions sont à poser, notamment sur l'avenir énergétique des pays.
La problématique est bien plus posée dans les pays en développement étant donné que la demande dans ces pays est inhérente à la croissance de la population mondiale. «Nous vivons un véritable tournant historique», a indiqué Youcef Yousfi qui a mis en exergue «le désengagement, manifeste de certains pays vis-à-vis de l'énergie nucléaire».
Parallèlement, les énergies renouvelables progressent de plus en plus. Là encore une autre véritable problématique est posée: le financement des investissements.
«Les investisseurs n'aiment pas le risque», a expliqué pour sa part le président du Conseil mondial de l'énergie, Pierre Gadonnex. Et ce dernier d'ajouter: «1,5 milliard de personnes n'ont pas accès à l'énergie». D'un autre côté, la crise économique et les plans d'austérité ainsi que la récession dans le monde ne manqueront sûrement pas d'avoir des effets sur la poursuite des efforts de mise en oeuvre des projets liés aux énergies renouvelables.
«Cela implique des investissements colossaux en moyen et à court terme», a indiqué Youcef Yousfi. Quel est donc l'avenir des énergies renouvelables' «En dépit des difficultés qui ne manqueront pas de survenir, nous croyons fermement que la croissance-le développement de nos pays-ne peut être envisagé sans un investissement significatif dans les énergies renouvelables», a affirmé Yousfi.
«L'Algérie a l'ambition de devenir un acteur actif en matière des énergies solaires. Nous nous y forçons de mettre tous les moyens dont nous disposons pour y parvenir», a-t-il enchaîné. Les énergies renouvelables occuperont une place importante d'ici l'horizon 2030.
A cet effet, l'Algérie encouragera les investisseurs nationaux et étrangers, et ce à partir de l'année en cours. Un autre défi, portant sur l'environnement, est lancé, Il porte le sceau de la protection et la préservation de l'environnement tout en préservant les énergies fossiles qui constituent, pour l'heure, l'essentiel des exportations algériennes.
L'enjeu des énergies renouvelables est, selon le ministre, «très sérieux».
Cela dit, le projet de développement des énergies ne doit pas être abandonné lorsque le spectre de la récession fait son apparition.
Tout en poussant de l'avant le projet Desertec, l'Algérie, dans ses projets futuristes, envisage la production d'ici 2030 de 22.000 mégawatts dont 10.000 mégawatts seront destinés à l'exportation.
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