Les réserves de change de l'Algérie se sont établies à 185,273 milliards de dollars à fin septembre 2014 alors qu'elles étaient à 193,269 milliards de dollars à la fin du mois de juin 2014 indiquent les chiffres de la Banque d'Algérie.La crise pétrolière annonce la couleur. Elle sera féroce dans le cas où les cours de l'or noir continueraient à dégringoler. L'arsenal financier dont dispose l'Algérie pour y faire face vient de montrer ses capacités de résistance. Elles seront limitées dans la durée. Les réserves de change de l'Algérie se sont établies à 185,273 milliards de dollars à fin septembre 2014, alors qu'elles étaient à 193,269 milliards de dollars à fin juin 2014, selon les chiffres de la Banque d'Algérie qui rassure, au sujet des répercussions de la baisse des prix du pétrole sur l'économie nationale.«Le niveau des réserves de change de 185,273 milliards de dollars enregistré à fin septembre 2014 reste adéquat pour permettre à l'Algérie de faire face au choc externe, d'autant que l'encours historiquement bas de la dette extérieure (3666 milliards de dollars à fin septembre 2014) concourt à la solidité de la position financière extérieure nette», a déclaré le gouverneur de la Banque d'Algérie lors d'une réunion, avec les P-DG des banques et des établissements financiers activant en Algérie, qui s'est tenue le 8 janvier 2015 à Alger au sein du siège de la Banque d'Algérie. «Le très faible endettement en devises des entreprises du secteur des hydrocarbures et des banques de la place contribuera à limiter les conséquences financières du choc externe» a ajouté Mohamed Laksaci. La dernière note de conjoncture de la Banque d'Algérie indiquait que «les réserves officielles de change se sont contractées à 193,269 milliards de dollars à fin juin 2014, après une progression au second semestre de 2013 à 194 milliards de dollars...» tandis que le Fonds de régulation des recettes s'est de son côté contracté de 465,29 milliards de dinars. Passant de 5238,80 milliards de dinars à 4773,51 milliards de dinars.L'Algérie grille ses cartouches. La conjoncture actuelle montre une nette détérioration de la situation financière du pays même si elle demeure relativement confortable.Les réserves de change affichent une baisse de près de 8 milliards de dollars en l'espace de trois mois alors que les scénarios les plus optimistes n'annoncent une hypothétique «embellie» des prix du pétrole que vers le second semestre de 2015.«L'on s'attend à ce que les cours glissent encore plus bas l'an prochain, au moins jusqu'à la mi-2015», avait estimé, le 31 décembre 2014, James Williams, expert en énergie de Wtrg Economics qui n'a pas exclu un recul probable «d'encore 10 dollars». «A la lumière de la guerre des prix en cours et de la surabondance d'offre qui en résulte, nous avons baissé nos estimations pour le Brent à 45 dollars le baril pour le premier trimestre, contre 65 dollars le baril auparavant», pronostiquent les analystes de Commerzbank. Quelles sont les nouvelles du «front pétrolier»'Les prix tentaient de se stabiliser hier en cours d'échanges européens. Vers midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 50,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 29 cents par rapport à la clôture de jeudi. A New york, le baril de «Light Sweet Crude» (WTI) pour la même échéance perdait 5 cents à 48,74 dollars dans les échanges électroniques.«Le Brent continue de s'échanger très légèrement au-dessus des 50 dollars le baril. Il semble que la proximité de ce palier retienne les prix pour le moment, mais une nouvelle chute des cours n'est qu'une question de temps,» faisaient constater les experts de Commerzbank. Le baril tente de résister. Jusqu'à quand'
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Posté Le : 10/01/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed TOUATI
Source : www.lexpressiondz.com