Algérie

L'Algérie fermement attachée à la préservation des droits de l'Homme



Le président du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), Bouzid Lazhari a affirmé mercredi à Alger que l'Algérie était fermement attachée à la préservation des droits de l'Homme, soulignant que la résolution du parlement européen n'était pas objective en ce sens que la déclaration du 1er novembre 1954 est un "document fondateur" en la matière.S'exprimant lors d'une conférence organisée en partenariat avec le Rassemblement pour le nouveau processus, sous le thème "droits de l'homme: objectivité et politisation", M. Lazhari a précisé que "l'Algérie est fermement attachée à la préservation des droits de l'Homme, d'autant qu'elle a payé un lourd tribut pour se débarrasser de la colonisation".
Il a souligné, dans ce cadre, que la déclaration du 1er novembre était un document de référence en matière de droits de l'homme, en ce sens qu'il repose sur la "la décolonisation et l'approfondissement de l'égalité et des libertés", lesquels sont les fondements et les principes des droits de l'homme dans le monde.
Rappelant le discours du Président Tebboune en date du 19 décembre 2019 qui a placé les droits de l'homme au centre de "ses intérêts", le président du CNDH a souligné que la dernière Constitution a renforcé les droits des citoyens, toutes franges confondues.
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M. Lazhari a en outre réaffirmé que la résolution du parlement européen "est illogique" et "une politisation exagérée des droits de l'homme", afin d'"agacer l'Algérie", appelant les citoyens à s'unir autour des institutions de l'Etat, en particulier celle de l'Armée nationale populaire (ANP) en vue de préserver la stabilité du pays au regard des menaces étrangères.
Il a par ailleurs estimé que "les violations de temps en temps des droits de l'homme sont des dépassements individuels, et non pas la politique de l'Etat", mettant en exergue que "chaque citoyen est en droit de recourir à l'utilisation de tous les moyens juridiques pour les signaler et déposer des plaintes à ce sujet".
De son côté, le coordinateur du Rassemblement pour le nouveau processus, Moundir Bouden a affirmé que la résolution du parlement européen "est déséquilibrée et illégitime", ajoutant que la situation des droits de l'homme en Algérie n'est pas à l'abri des critiques.
Pour sa part, le professeur en sciences politiques et relations internationales, M'hand Berkouk a souligné que l'amendement constitutionnel a mis en avant l'importance de la préservation des droits de l'homme, notamment dans son article 44, en sus d'un nombre de mécanismes les garantissant.


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