Algérie

L'Algérie félicitée par le FMI Bonnes performances économiques



L'Algérie félicitée par le FMI Bonnes performances économiques
Le Conseil d'administration du FMI a salué l'Algérie pour ses bonnes performances économiques malgré une conjoncture économique internationale défavorable, tout en préconisant la préservation de la stabilité macroéconomique et le développement d'une croissance solide hors hydrocarbures.
Le Conseil d'administration du FMI a salué l'Algérie pour ses bonnes performances économiques malgré une conjoncture économique internationale défavorable, tout en préconisant la préservation de la stabilité macroéconomique et le développement d'une croissance solide hors hydrocarbures.
"Le Conseil d'administration du FMI félicite l'Algérie pour les solides résultats économiques qu'elle a continué à enregistrer en dépit d'une conjoncture internationale difficile", a indiqué le Fonds dans sa note d'information publiée vendredi suite à la réunion de son Conseil tenue le 16 janvier dans le cadre de son évaluation annuelle de l'économie de chacun des pays membres.
Le Conseil d'administration du Fonds a indiqué que la croissance du PIB de l'Algérie devrait s'établir à 3,4% en 2013 (contre 2,5% en 2012), soutenue par la demande intérieure et la reprise du secteur des hydrocarbures. A l'instar de ces dernières années, poursuit-il, les réserves de change, qui représentent environ trois ans d'importations, "resteront confortables" en 2013, tandis que le niveau d'endettement extérieur "reste faible". Néanmoins, note-t-il, l'Algérie est "vulnérable à un repli prolongé des cours du pétrole, à une hausse des prix internationaux de produits alimentaires (notamment du blé), à une détérioration de l'économie mondiale, en particulier dans la zone euro, et aux pressions grandissantes dans le pays pour que soit utilisée la rente provenant des hydrocarbures". Les membres du Conseil d'administration de l'institution de Bretton Woods ont souligné la nécessité d'entreprendre de vastes réformes pour diversifier l'économie, améliorer le climat des affaires et la compétitivité, accroître la productivité et doper la croissance, notamment en dehors du secteur des hydrocarbures. Des efforts doivent également être portés sur la promotion de l'investissement privé et l'accompagnement d'une économie plus efficiente et fondée sur la connaissance, a-t-il poursuivi.
Il relève, d'une autre part, la nécessité de sauvegarder l'investissement public et d'améliorer sa qualité, et de renforcer sa capacité d'absorption.
Tout en saluant une baisse continue du taux de chômage, le FMI estime que la croissance économique actuelle n'est pas suffisamment rapide pour le réduire fortement, et reste "fortement tributaire du secteur public, financé par les recettes exceptionnelles tirées des hydrocarbures et insuffisamment diversifié". Le taux de chômage a été ramené d'un niveau record de près de 30% en 2000 à 10% en 2011, mais il reste élevé pour les jeunes (21,5 %) et pour les femmes (17 %), note-t-il. "La croissance négative du secteur des hydrocarbures observée au cours des dernières années a freiné la croissance globale, tandis que l'investissement public progresse moins rapidement depuis 2009, ce qui contribue au ralentissement de l'expansion du secteur hors hydrocarbures", ajoute-t-il. Par ailleurs, le FMI souligne avoir pris note de l'évaluation des services selon laquelle le taux de change effectif réel est aligné sur les fondamentaux. A ce sujet, il a salué l'intention des autorités financières de faire face au niveau élevé de la prime sur le marché parallèle et a estimé que le relèvement des plafonds d'allocation de devises aux voyageurs à l'étranger "sera un pas dans la bonne direction". Il a aussi souhaité que les autorités développent davantage le marché des changes interbancaire. Aussi, le FMI préconise l'engagement d'autres efforts pour améliorer le climat des affaires, ajoutant que "le secteur bancaire est solide, mais l'accès au financement reste limité" tandis que les marchés financiers ne sont pas suffisamment développés. Le Conseil d'administration de cette institution financière internationale considère que "la montée de l'inflation, la dépendance persistante à l'égard du secteur des hydrocarbures et des dépenses publiques, et la vulnérabilité à un repli prolongé des cours du pétrole, de même que le niveau élevé du chômage, constituent des défis considérables". Dans ce contexte, il encourage les autorités nationales "à prendre des mesures pour préserver la stabilité macroéconomique, assurer la viabilité à long terme des finances publiques et promouvoir une forte croissance hors hydrocarbures". Le FMI a salué "les efforts consentis par les autorités pour maîtriser l'inflation, notamment au travers d'une plus grande ponction de liquidités et d'un relèvement du niveau des réserves obligatoires par la Banque d'Algérie, et de la consolidation budgétaire prévue dans la loi de finances de 2013".
Un taux d'inflation de 8,4 %
en 2012
L'inflation a fait un bond pour passer de 4,5% en 2011 à 8,4% en 2012, soit le taux le plus élevé enregistré depuis 15 ans, constate-t-il. Pour ramener le taux d'inflation moyen au niveau recherché, il préconise notamment de resserrer davantage la politique monétaire en absorbant les liquidités excédentaires, en évitant de nouvelles augmentations salariales dans le secteur public et en émettant des obligations d'Etat pour couvrir les besoins de trésorerie, au lieu de faire appel au Fonds de régulation des recettes (FRR). Le solde du FRR, net de la dette publique, se maintiendra aux alentours de 26 % du PIB, a-t-il avancé. Il souligne aussi qu'un ajustement budgétaire plus poussé sera essentiel pour assurer la viabilité des finances publiques. Dans cette perspective, il propose de concentrer les efforts sur la maîtrise des dépenses courantes, notamment de la masse salariale, un meilleur ciblage des subventions, une révision des exonérations fiscales et la mobilisation de recettes fiscales hors hydrocarbures. Sur ce point, il affirme que la loi de finances pour 2013 prévoit l'achèvement progressif des rappels de salaires et une consolidation budgétaire, avec un déficit budgétaire qui devrait régresser à 1,3% du PIB en 2013. Le Conseil d'administration du FMI a salué les améliorations enregistrées sur le plan de la stabilité financière et suggéré que des mesures soient prises pour consolider ces gains. Selon les estimations du Fonds, l'excédent courant, qui devrait atteindre un taux de 8,1% du PIB en 2012 (l'augmentation des prix des hydrocarbures devant compenser la baisse des volumes exportés), devrait s'établir à 7% du PIB en 2013.
"Le Conseil d'administration du FMI félicite l'Algérie pour les solides résultats économiques qu'elle a continué à enregistrer en dépit d'une conjoncture internationale difficile", a indiqué le Fonds dans sa note d'information publiée vendredi suite à la réunion de son Conseil tenue le 16 janvier dans le cadre de son évaluation annuelle de l'économie de chacun des pays membres.
Le Conseil d'administration du Fonds a indiqué que la croissance du PIB de l'Algérie devrait s'établir à 3,4% en 2013 (contre 2,5% en 2012), soutenue par la demande intérieure et la reprise du secteur des hydrocarbures. A l'instar de ces dernières années, poursuit-il, les réserves de change, qui représentent environ trois ans d'importations, "resteront confortables" en 2013, tandis que le niveau d'endettement extérieur "reste faible". Néanmoins, note-t-il, l'Algérie est "vulnérable à un repli prolongé des cours du pétrole, à une hausse des prix internationaux de produits alimentaires (notamment du blé), à une détérioration de l'économie mondiale, en particulier dans la zone euro, et aux pressions grandissantes dans le pays pour que soit utilisée la rente provenant des hydrocarbures". Les membres du Conseil d'administration de l'institution de Bretton Woods ont souligné la nécessité d'entreprendre de vastes réformes pour diversifier l'économie, améliorer le climat des affaires et la compétitivité, accroître la productivité et doper la croissance, notamment en dehors du secteur des hydrocarbures. Des efforts doivent également être portés sur la promotion de l'investissement privé et l'accompagnement d'une économie plus efficiente et fondée sur la connaissance, a-t-il poursuivi.
Il relève, d'une autre part, la nécessité de sauvegarder l'investissement public et d'améliorer sa qualité, et de renforcer sa capacité d'absorption.
Tout en saluant une baisse continue du taux de chômage, le FMI estime que la croissance économique actuelle n'est pas suffisamment rapide pour le réduire fortement, et reste "fortement tributaire du secteur public, financé par les recettes exceptionnelles tirées des hydrocarbures et insuffisamment diversifié". Le taux de chômage a été ramené d'un niveau record de près de 30% en 2000 à 10% en 2011, mais il reste élevé pour les jeunes (21,5 %) et pour les femmes (17 %), note-t-il. "La croissance négative du secteur des hydrocarbures observée au cours des dernières années a freiné la croissance globale, tandis que l'investissement public progresse moins rapidement depuis 2009, ce qui contribue au ralentissement de l'expansion du secteur hors hydrocarbures", ajoute-t-il. Par ailleurs, le FMI souligne avoir pris note de l'évaluation des services selon laquelle le taux de change effectif réel est aligné sur les fondamentaux. A ce sujet, il a salué l'intention des autorités financières de faire face au niveau élevé de la prime sur le marché parallèle et a estimé que le relèvement des plafonds d'allocation de devises aux voyageurs à l'étranger "sera un pas dans la bonne direction". Il a aussi souhaité que les autorités développent davantage le marché des changes interbancaire. Aussi, le FMI préconise l'engagement d'autres efforts pour améliorer le climat des affaires, ajoutant que "le secteur bancaire est solide, mais l'accès au financement reste limité" tandis que les marchés financiers ne sont pas suffisamment développés. Le Conseil d'administration de cette institution financière internationale considère que "la montée de l'inflation, la dépendance persistante à l'égard du secteur des hydrocarbures et des dépenses publiques, et la vulnérabilité à un repli prolongé des cours du pétrole, de même que le niveau élevé du chômage, constituent des défis considérables". Dans ce contexte, il encourage les autorités nationales "à prendre des mesures pour préserver la stabilité macroéconomique, assurer la viabilité à long terme des finances publiques et promouvoir une forte croissance hors hydrocarbures". Le FMI a salué "les efforts consentis par les autorités pour maîtriser l'inflation, notamment au travers d'une plus grande ponction de liquidités et d'un relèvement du niveau des réserves obligatoires par la Banque d'Algérie, et de la consolidation budgétaire prévue dans la loi de finances de 2013".
Un taux d'inflation de 8,4 %
en 2012
L'inflation a fait un bond pour passer de 4,5% en 2011 à 8,4% en 2012, soit le taux le plus élevé enregistré depuis 15 ans, constate-t-il. Pour ramener le taux d'inflation moyen au niveau recherché, il préconise notamment de resserrer davantage la politique monétaire en absorbant les liquidités excédentaires, en évitant de nouvelles augmentations salariales dans le secteur public et en émettant des obligations d'Etat pour couvrir les besoins de trésorerie, au lieu de faire appel au Fonds de régulation des recettes (FRR). Le solde du FRR, net de la dette publique, se maintiendra aux alentours de 26 % du PIB, a-t-il avancé. Il souligne aussi qu'un ajustement budgétaire plus poussé sera essentiel pour assurer la viabilité des finances publiques. Dans cette perspective, il propose de concentrer les efforts sur la maîtrise des dépenses courantes, notamment de la masse salariale, un meilleur ciblage des subventions, une révision des exonérations fiscales et la mobilisation de recettes fiscales hors hydrocarbures. Sur ce point, il affirme que la loi de finances pour 2013 prévoit l'achèvement progressif des rappels de salaires et une consolidation budgétaire, avec un déficit budgétaire qui devrait régresser à 1,3% du PIB en 2013. Le Conseil d'administration du FMI a salué les améliorations enregistrées sur le plan de la stabilité financière et suggéré que des mesures soient prises pour consolider ces gains. Selon les estimations du Fonds, l'excédent courant, qui devrait atteindre un taux de 8,1% du PIB en 2012 (l'augmentation des prix des hydrocarbures devant compenser la baisse des volumes exportés), devrait s'établir à 7% du PIB en 2013.


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