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L'Algérie face à son destin



L'Algérie face à son destin
Les dés sont jetés : c'est aujourd'hui que des millions d'Algériens vont voter. Les six candidats à l'élection présidentielle sont face à leur destin.Les dés sont jetés : c'est aujourd'hui que des millions d'Algériens vont voter. Les six candidats à l'élection présidentielle sont face à leur destin.Abdelaziz Bouteflika, Ali Benflis, Louisa Hanoune, Moussa Touati et Abdelaziz Belaïd, Ali Fewzi Rebaine seront fixés sur leur sort ce soir après la fermeture des bureaux de vote. L'élection présidentielle, cuvée avril 2014, s'est caractérisée par un fait inédit dans les annales algériennes.Le président sortant, Abdelaziz Bouteflika a maintenu jusqu'à la dernière minute le suspense sur sa candidature au scrutin populaire. Ira-t-il ou non à cette élection présidentielle inédite où pas moins d'une centaine de personnes ont fait acte de candidature. La question sur la présence ou non du président de la République à qui on avait prêté l'intention de briguer un 4e mandat a dominé les débats au sein de la classe politique, des personnalités civiles ou militaires en retraite et au sein de l'opinion publique durant de longs mois.Il est vrai que la santé du chef de l'Etat, convalescent suite à un AVC a été au centre des préoccupations de l'échiquier politique national et de la population algérienne, divisés quant au choix que prendra Abdelaziz Bouteflika pour remplier ou non à un nouveau bail au palais d'El-Mouradia. Des personnalités nationales ayant assumé des hautes charges au sein de l'Etat algérien ont exprimé leurs avis sur la question. Le verdict a été sans appel : le chef de l'Etat, dont les rares apparitions à la TV nationale ont montré un homme bien fragilisé par sa maladie, est dans l'incapacité d'assurer ses hautes charges et devrait s'abstenir de se présenter devant le peuple pour un nouveau quinquennat.Des ex-officiers supérieurs à la retraite ont marqué leur réticence à voir le président de la République faire acte de candidature. L'ancien président de la République, Liamine Zeroual, jusque-là en retrait de la vie politique depuis sa démission et très réservé face à l'insistance de certaines parties qui l'ont sollicité pour reprendre du service et revenir aux affaires du pays s'il consent à se présenter à l'élection du 17 avril est intervenu dans les débats pour souhaiter une transition pacifique et un retrait de Bouteflika de la course à la présidence de la République pour éviter à l'Algérie une crise multidimensionnelle assez aiguë.Mais l'annonce de la candidature de Bouteflika, faite à partir d'Oran par Abdelmalek Sellal, alors assurant les charges de Premier ministre a fait l'effet d'une bombe et a divisé le pays en deux : pour ou contre la candidature du président de la République à un 4è mandat et ceci après que l'ex-chef du gouvernement sous Bouteflika, Ali Benflis, a annoncé la sienne, reléguant ainsi les autres candidats à des faire-valoir ou « lièvres ».Les soutiens traditionnels au président de la République, partis politiques, FLN, RND, TAJ, MPA et les organisations nationales (UGTA, UNPA UNFA et les autres), ont fait acte d'«allégeance» et ont mis leurs moyens au service de la cause du chef de l'Etat. Dans le camp adverse, la « résistance » contre le 4e mandat s'organise tant bien que mal. Ali Benflis réussit à réunir autour de lui les « mécontents » et les opposants à Bouteflika.Ce qui s'est traduit par une bipolarisation de la campagne électorale donnant lieu à des incidents et des dérives verbales jusqu'à déteindre sur l'atmosphère générale suite aux déclarations de Ali Benflis mettant en garde les fonctionnaires de l'Etat contre la fraude et les déclarations de Bouteflika au ministre espagnol des AE, traitant son rival de « terrorisme ». Le 18 avril fera jour. Les six candidats seront départagés par les urnes et la volonté populaire aura dit son mot. Le gagnant sera porté au pinacle et les autres enterreront leurs rêves de destin national. La rencontre n'a pas eu lieu ce jour-là.Abdelaziz Bouteflika, Ali Benflis, Louisa Hanoune, Moussa Touati et Abdelaziz Belaïd, Ali Fewzi Rebaine seront fixés sur leur sort ce soir après la fermeture des bureaux de vote. L'élection présidentielle, cuvée avril 2014, s'est caractérisée par un fait inédit dans les annales algériennes.Le président sortant, Abdelaziz Bouteflika a maintenu jusqu'à la dernière minute le suspense sur sa candidature au scrutin populaire. Ira-t-il ou non à cette élection présidentielle inédite où pas moins d'une centaine de personnes ont fait acte de candidature. La question sur la présence ou non du président de la République à qui on avait prêté l'intention de briguer un 4e mandat a dominé les débats au sein de la classe politique, des personnalités civiles ou militaires en retraite et au sein de l'opinion publique durant de longs mois.Il est vrai que la santé du chef de l'Etat, convalescent suite à un AVC a été au centre des préoccupations de l'échiquier politique national et de la population algérienne, divisés quant au choix que prendra Abdelaziz Bouteflika pour remplier ou non à un nouveau bail au palais d'El-Mouradia. Des personnalités nationales ayant assumé des hautes charges au sein de l'Etat algérien ont exprimé leurs avis sur la question. Le verdict a été sans appel : le chef de l'Etat, dont les rares apparitions à la TV nationale ont montré un homme bien fragilisé par sa maladie, est dans l'incapacité d'assurer ses hautes charges et devrait s'abstenir de se présenter devant le peuple pour un nouveau quinquennat.Des ex-officiers supérieurs à la retraite ont marqué leur réticence à voir le président de la République faire acte de candidature. L'ancien président de la République, Liamine Zeroual, jusque-là en retrait de la vie politique depuis sa démission et très réservé face à l'insistance de certaines parties qui l'ont sollicité pour reprendre du service et revenir aux affaires du pays s'il consent à se présenter à l'élection du 17 avril est intervenu dans les débats pour souhaiter une transition pacifique et un retrait de Bouteflika de la course à la présidence de la République pour éviter à l'Algérie une crise multidimensionnelle assez aiguë.Mais l'annonce de la candidature de Bouteflika, faite à partir d'Oran par Abdelmalek Sellal, alors assurant les charges de Premier ministre a fait l'effet d'une bombe et a divisé le pays en deux : pour ou contre la candidature du président de la République à un 4è mandat et ceci après que l'ex-chef du gouvernement sous Bouteflika, Ali Benflis, a annoncé la sienne, reléguant ainsi les autres candidats à des faire-valoir ou « lièvres ».Les soutiens traditionnels au président de la République, partis politiques, FLN, RND, TAJ, MPA et les organisations nationales (UGTA, UNPA UNFA et les autres), ont fait acte d'«allégeance» et ont mis leurs moyens au service de la cause du chef de l'Etat. Dans le camp adverse, la « résistance » contre le 4e mandat s'organise tant bien que mal. Ali Benflis réussit à réunir autour de lui les « mécontents » et les opposants à Bouteflika.Ce qui s'est traduit par une bipolarisation de la campagne électorale donnant lieu à des incidents et des dérives verbales jusqu'à déteindre sur l'atmosphère générale suite aux déclarations de Ali Benflis mettant en garde les fonctionnaires de l'Etat contre la fraude et les déclarations de Bouteflika au ministre espagnol des AE, traitant son rival de « terrorisme ». Le 18 avril fera jour. Les six candidats seront départagés par les urnes et la volonté populaire aura dit son mot. Le gagnant sera porté au pinacle et les autres enterreront leurs rêves de destin national. La rencontre n'a pas eu lieu ce jour-là.




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