Algérie

L'Algérie explique son mode d'emploi LES PAYS ARABES VEULENT JUGULER LE CHÔMAGE



L'Algérie explique son mode d'emploi LES PAYS ARABES VEULENT JUGULER LE CHÔMAGE
Figurant parmi les pays qui s'investissent le plus dans le domaine de l'emploi, l'Algérie est devenue une référence en la matière et veut faire profiter de son expérience les pays arabes.
La lutte contre le chômage et l'oisiveté est devenue un défi majeur pour tous les pays qui veulent promouvoir leur économie et assurer leur stabilité sur la plan politique. Devenue pionnière en la matière, l'Algérie accorde une importance particulière au domaine de l'emploi. En témoignent les nombreux programmes qu'elle a concoctés et lancés ces dernières années pour éradiquer le chômage et aider les jeunes à créer leurs propres entreprises. Dans un message qu'il a adressé aux hôtes de la 40e session de l'Organisation arabe du travail qui s'est ouverte, hier à Alger, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a particulièrement insisté sur ce point, en précisant que «l'Algérie a toujours accordé un intérêt particulier à la promotion de l'emploi des jeunes à travers la réforme des systèmes d'enseignement et de formation afin de les adapter aux exigences du marché du travail.» Convaincu de la justesse des réformes engagées et de leurs incidences positives sur la jeunesse algérienne et sur la société, le chef de l'Etat a souligné que «l'Algérie a également encouragé les jeunes à investir le monde de l'entrepreneuriat et favorisé l'investissement générateur d'emplois et de richesses dans les secteurs de l'industrie, de l'agriculture et des services, dans le cadre d'un plan d'action global de relance économique, de promotion de l'emploi et de lutte contre le chômage.» Afin de donner un aperçu quant aux programmes d'envergure initiés par l'Etat depuis le début du troisième millénaire, le président de la République a indiqué que «ces programmes ont permis d'opérer une avancée économique durable, laquelle a consacré le recul du taux de chômage, comme le prouvent les indicateurs des organisations internationales concernées.» En effet, de nombreux organismes, au nombre desquels figurent le BIT et le FMI, n'ont pas hésité à saluer les efforts de l'Algérie et ses avancées en matière de création d'emplois. Contrairement à de nombreux pays de l'Union européenne dont le taux de chômage dépasse les 30%, en raison de la crise économique et de la suppression de centaines de milliers d'emplois, l'Algérie a un taux de chômage nettement inférieur, estimé à 10%.
Du moins, c'est ce qu'a affirmé le premier responsable du Bureau international du travail, à l'issue de la visite de travail qu'il a effectuée dernièrement dans notre pays.
Dans son message aux participants, le président Abdelaziz Bouteflika a également fait état des efforts faits par l'Algérie en matière de protection sociale, la considérant comme «un des axes du travail décent tel que préconisé par l'organisation internationale du travail.»
Le système national de sécurité sociale mis en place et la modernisation de l'équipement sont considérés, eux aussi, comme une avancée qui permet à l'Algérie de faire partie du cercle très fermé des pays qui assurent une couverture sociale à tous leurs citoyens.
«La modernisation et la promotion du système national de sécurité sociale, notamment à travers la réforme de son mode de financement, a permis d'englober tous les aspects de la protection sociale prévus par les conventions internationales», souligne le message.
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a déclaré, pour sa part, que l'emploi est le défi majeur de notre temps et que tous les moyens doivent être mobilisés pour lutter contre le chômage, source de tous les maux que connaissent de nombreux pays.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)