Algérie

L'Algérie et la Tunisie signent trois conventions de jumelage



L'Algérie et la Tunisie signent trois conventions de jumelage
Trois conventions de jumelage entre des instituts algériens et tunisiens dans les domaines de la formation et du développement du produit touristique ont été signées, hier, à Alger.« Ces conventions s'inscrivent dans le cadre de l'exécution des recommandations de la 20e session de la grande commission mixte algéro-tunisienne et de la 3e commission mixte de coopération touristique », a déclaré le ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Amar Ghoul. Ces conventions concernent notamment l'échange des textes législatifs et réglementaires régissant le secteur touristique, outre l'organisation de sessions de formation des travailleurs du secteur et des formateurs dans les deux pays. A ce sujet, Amar Ghoul a rappelé l'importance de la formation de formateurs destinée à combler le déficit. « Cela nous permet également de répondre à nos besoins sachant que la réalisation de structures hôtelières d'une capacité de 500.000 lits nécessite la professionnalisation et la maîtrise des métiers du tourisme », a-t-il précisé. La cérémonie de la signature s'est déroulée en présence des directeurs des Instituts de formation de Boussaâda, de Tizi Ouzou et de Hammamet (Tunisie). L'ambassadeur de Tunisie à Alger, Abdelmadjid Ferchichi, a, pour sa part, jugé que ces conventions sont le couronnement d'un parcours de coopération. Rappelant que le gouvernement tunisien souhaite des relations stratégiques avec l'Algérie, le diplomate a mis en exergue l'apport des Algériens dans le sauvetage de la saison touristique en Tunisie après les attentats de Sousse. « 1,5 million d'Algériens ont visité la Tunisie en 2015 », a-t-il rappelé. Sur un autre plan, l'ambassadeur a souligné que « les terroristes du mont Chaâmbi encerclés et réduits grâce à la politique entreprise et la coopération des renseignements des deux pays, ont profité du soulèvement social et pour détourner le cours des revendications ». Pour lui, « le droit au travail des Tunisiens est constitutionnel mais la stabilité et la sécurité sont les garants de la création des postes d'emploi ».


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