Algérie

L'Algérie et l'Italie partagent "une vision commune"



Le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, a affirmé avant-hier à Alger, que l'Algérie et son pays partagent une vision commune, basée sur le dialogue, seule et unique option pour trouver une solution politique à la crise en Libye.Le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, a affirmé avant-hier à Alger, que l'Algérie et son pays partagent une vision commune, basée sur le dialogue, seule et unique option pour trouver une solution politique à la crise en Libye.
"L'Algérie et l'Italie partagent une vision et une approche communes, en ce qui concerne la question libyenne. Ce dossier constitue une préoccupation pour nos deux pays", a déclaré M. Conte, à l'issue de ses entretiens avec le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Tout en rejetant toute intervention militaire dans ce pays, M. Conte a mis l'accentsur la nécessité de privilégier la voie du dialogue, pour un règlement pacifique de ce conflit. "C'est le moment du dialogue et de la concertation", a-t-il soutenu.
"Nous devons faire confiance aux instruments de la diplomatie qui sont toujours plus efficaces que les armes, parce qu'ils offrent une option de paix et de stabilité", a-t-il affirmé. Il a relevé aussi, que l'Algérie et l'Italie "travaillent ensemble", en prévision de la conférence sur la Libye, prévue dimanche prochain à Berlin, et oeuvrent à recueillir "toutes les possibilités offertes par ce processus, en vue d'une solution pacifique et politique à cette crise", tout en appelant à un cessez-le- feu "durable", comme premier pas pour un dialogue "constructif". Par ailleurs, M. Conte a mis en avant le rôle de l'Algérie dans la sécurisation et la stabilisation dans la région du Sahel, notamment au Mali, précisant que son pays se concerte "constamment", avec l'Algérie sur les questions de la paix et de sécurité.
La conférence de Berlin sur la paix en Libye se prépare
Une conférence internationale sur la Libye doit se tenir à Berlin, sous l'égide des Nations-unies, demain dimanche. Elle vise à relancer un processus de paix pour ce pays en crise depuis plusieurs années. Le chef du Gouvernement libyen d'union nationale, Fayez el-Sarraj, et l'homme fort de l'Est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, devraient tous les deux être présents à ce rendez-vous en Allemagne.
Fayez el-Sarraj l'a fait savoir ce jeudi.
Et Khalifa Haftar est d'accord sur le principe, selon le ministre allemand des Affaires étrangères, qui l'a rencontré à Benghazi, en Libye. Il ajoute qu'il est prêt à respecter le cessez-le-feu. Une trêve est entrée en vigueur dimanche dernier, aux alentours de Tripoli. Neuf mois après le lancement d'une offensive des troupes de l'homme fort de l'Est libyen vers la capitale. Cette rencontre prévue à Berlin dimanche, elle, se tiendra moins d'une semaine après celle de Moscou, organisée sous l'égide de la Russie et de la Turquie. Les deux protagonistes de la crise libyenne étaient présents, mais ne se sont pas vus. Un accord de cessez-le-feu a été signé par Fayez el- Sarraj, mais pas par le maréchal Haftar. Demain, l'Algérie sera présente au coté de plusieurs pays, dont la Russie, la Turquie, les Etats-Unis, la Chine, l' Italie et la France. Ce rendez-vous se tient sur fond de crainte d'une internationalisation du conflit.
L'Algérie, la seule puissance arabe capable de rétablir les équilibres
Le président du Haut conseil d'Etat libyen, Khaled Al-Machri, a considéré avant-hier, que l'Algérie était "la seule puissance arabe capable de rétablir les équilibres" dans le dossier libyen, se félicitant du "retour de la diplomatie algérienne" sur la scène libyenne. "Nous considérons que l'Algérie est la seule puissance arabe capable de rétablir les équilibres, c'est même incontestable, et nous nous félicitons du retour de la diplomatie algérienne" sur la scène, a déclaré M. Al-Machri, qui était l'invité de l'émission "L'Histoire en marche", animée par la journaliste Meriem Abdou, sur les ondes de la Chaîne III. Evoquant la participation de l'Algérie aux travaux de la Conférence de Berlin sur la crise libyenne, prévue dimanche prochain, Al-Machri a indiqué que le Haut conseil d'Etat libyen "a fortement insisté", durant ses consultations avec la Mission des Nations- unies et d'autres responsables, sur "l'impératif de la présence de l'Algérie" à cette Conférence, qui se tiendra sous l'égide de l'ONU.
A ce propos, M. Al-Machri a fait état de "la préparation d'une visite à Alger d'une délégation du Haut conseil d'Etat de la Libye, pour expliquer tous les tenants et aboutissants du conflit libyen, à l'ensemble des forces partisanes, parlementaires et populaires". Concernant le cessez-le-feu et le refus de Maréchal Khalifa Haftar de signer l'accord à Moscou, le président du Haut conseil de l'Etat libyen a expliqué qu"'en dépit de la remise officielle du document à toutes les parties, deux jours avant la date de sa signature, le Maréchal Haftar a évoqué lors de la cérémonie, des réserves alors que nous (Gouvernement d'entente) avions accepté le pari pour parvenir à une solution consensuelle et mettre fin au conflit". "Même si nous avons été surprispar l'annonce, que le Maréchal Haftar demandait plus de temps, nous avons tenu à signer, en exigeant qu'aucun changement ne soit apporté aux dispositions de l'accord de cessez-le-feu", a-t-il ajouté, affirmant que par ce geste que "le Gouvernement d'entente a voulu démontrer sa volonté de préserver les vies des Libyens, et de protéger leurs biens".
Pour le président du Haut conseil d'Etat libyen, "le délai demandé par Haftar, n'est qu'une manoeuvre pour gagner du temps", car, a-t-il dit, "nous ne voyons aucun empêchement à cet accord, mais pensons, en revanche, que les appuis de Haftar ont encore l'espoir de le voir s'emparer de la capitale Tripoli, ou de la région Ouest (Misrata et Zaouïa)". Il a ajouté que le refus de signature "est en réalité la décision de puissances, qui n'ont cure de l'intérêt de la Libye et qui ne veulent nullement que les peuples arabes jouissent de stabilité et accèdent à desélections démocratiques
"L'Algérie et l'Italie partagent une vision et une approche communes, en ce qui concerne la question libyenne. Ce dossier constitue une préoccupation pour nos deux pays", a déclaré M. Conte, à l'issue de ses entretiens avec le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Tout en rejetant toute intervention militaire dans ce pays, M. Conte a mis l'accentsur la nécessité de privilégier la voie du dialogue, pour un règlement pacifique de ce conflit. "C'est le moment du dialogue et de la concertation", a-t-il soutenu.
"Nous devons faire confiance aux instruments de la diplomatie qui sont toujours plus efficaces que les armes, parce qu'ils offrent une option de paix et de stabilité", a-t-il affirmé. Il a relevé aussi, que l'Algérie et l'Italie "travaillent ensemble", en prévision de la conférence sur la Libye, prévue dimanche prochain à Berlin, et oeuvrent à recueillir "toutes les possibilités offertes par ce processus, en vue d'une solution pacifique et politique à cette crise", tout en appelant à un cessez-le- feu "durable", comme premier pas pour un dialogue "constructif". Par ailleurs, M. Conte a mis en avant le rôle de l'Algérie dans la sécurisation et la stabilisation dans la région du Sahel, notamment au Mali, précisant que son pays se concerte "constamment", avec l'Algérie sur les questions de la paix et de sécurité.
La conférence de Berlin sur la paix en Libye se prépare
Une conférence internationale sur la Libye doit se tenir à Berlin, sous l'égide des Nations-unies, demain dimanche. Elle vise à relancer un processus de paix pour ce pays en crise depuis plusieurs années. Le chef du Gouvernement libyen d'union nationale, Fayez el-Sarraj, et l'homme fort de l'Est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, devraient tous les deux être présents à ce rendez-vous en Allemagne.
Fayez el-Sarraj l'a fait savoir ce jeudi.
Et Khalifa Haftar est d'accord sur le principe, selon le ministre allemand des Affaires étrangères, qui l'a rencontré à Benghazi, en Libye. Il ajoute qu'il est prêt à respecter le cessez-le-feu. Une trêve est entrée en vigueur dimanche dernier, aux alentours de Tripoli. Neuf mois après le lancement d'une offensive des troupes de l'homme fort de l'Est libyen vers la capitale. Cette rencontre prévue à Berlin dimanche, elle, se tiendra moins d'une semaine après celle de Moscou, organisée sous l'égide de la Russie et de la Turquie. Les deux protagonistes de la crise libyenne étaient présents, mais ne se sont pas vus. Un accord de cessez-le-feu a été signé par Fayez el- Sarraj, mais pas par le maréchal Haftar. Demain, l'Algérie sera présente au coté de plusieurs pays, dont la Russie, la Turquie, les Etats-Unis, la Chine, l' Italie et la France. Ce rendez-vous se tient sur fond de crainte d'une internationalisation du conflit.
L'Algérie, la seule puissance arabe capable de rétablir les équilibres
Le président du Haut conseil d'Etat libyen, Khaled Al-Machri, a considéré avant-hier, que l'Algérie était "la seule puissance arabe capable de rétablir les équilibres" dans le dossier libyen, se félicitant du "retour de la diplomatie algérienne" sur la scène libyenne. "Nous considérons que l'Algérie est la seule puissance arabe capable de rétablir les équilibres, c'est même incontestable, et nous nous félicitons du retour de la diplomatie algérienne" sur la scène, a déclaré M. Al-Machri, qui était l'invité de l'émission "L'Histoire en marche", animée par la journaliste Meriem Abdou, sur les ondes de la Chaîne III. Evoquant la participation de l'Algérie aux travaux de la Conférence de Berlin sur la crise libyenne, prévue dimanche prochain, Al-Machri a indiqué que le Haut conseil d'Etat libyen "a fortement insisté", durant ses consultations avec la Mission des Nations- unies et d'autres responsables, sur "l'impératif de la présence de l'Algérie" à cette Conférence, qui se tiendra sous l'égide de l'ONU.
A ce propos, M. Al-Machri a fait état de "la préparation d'une visite à Alger d'une délégation du Haut conseil d'Etat de la Libye, pour expliquer tous les tenants et aboutissants du conflit libyen, à l'ensemble des forces partisanes, parlementaires et populaires". Concernant le cessez-le-feu et le refus de Maréchal Khalifa Haftar de signer l'accord à Moscou, le président du Haut conseil de l'Etat libyen a expliqué qu"'en dépit de la remise officielle du document à toutes les parties, deux jours avant la date de sa signature, le Maréchal Haftar a évoqué lors de la cérémonie, des réserves alors que nous (Gouvernement d'entente) avions accepté le pari pour parvenir à une solution consensuelle et mettre fin au conflit". "Même si nous avons été surprispar l'annonce, que le Maréchal Haftar demandait plus de temps, nous avons tenu à signer, en exigeant qu'aucun changement ne soit apporté aux dispositions de l'accord de cessez-le-feu", a-t-il ajouté, affirmant que par ce geste que "le Gouvernement d'entente a voulu démontrer sa volonté de préserver les vies des Libyens, et de protéger leurs biens".
Pour le président du Haut conseil d'Etat libyen, "le délai demandé par Haftar, n'est qu'une manoeuvre pour gagner du temps", car, a-t-il dit, "nous ne voyons aucun empêchement à cet accord, mais pensons, en revanche, que les appuis de Haftar ont encore l'espoir de le voir s'emparer de la capitale Tripoli, ou de la région Ouest (Misrata et Zaouïa)". Il a ajouté que le refus de signature "est en réalité la décision de puissances, qui n'ont cure de l'intérêt de la Libye et qui ne veulent nullement que les peuples arabes jouissent de stabilité et accèdent à desélections démocratiques


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