L'Algérie et l'Egypte ont convenu avec l'accord libyen de renforcer la sécurité aux frontières et d'aider en logistique et en renseignement le nouveau conseil libyen.L'Algérie et l'Egypte ont convenu avec l'accord libyen de renforcer la sécurité aux frontières et d'aider en logistique et en renseignement le nouveau conseil libyen.L'option choisie par l'Algérie est d'aider en armes et en informations stratégiques les forces régulières libyennes légitimes sans intervenir directement par l'envoi de troupes. Ce choix reflète la politique étrangère algérienne vis-à-vis de ses voisins en visant à démanteler les groupes armés les plus virulents dans la région.Pour sa part l'Egypte a élevé au maximum son état d'alerte sur ses frontières avec la Libye de 1.050 km. Le déploiement des troupes militaires et sa logistique en renseignements vont devoir aider le nouveau pouvoir libyen à sortir de l'impasse sécuritaire face à la mobilité et la force des factions rivales sur l'ensemble du territoire.L'Algérie, qui mène une bataille diplomatique, a été saluée récemment par les nouveaux représentants du gouvernement libyen pour son rôle central en vue de trouver une solution iu conflit inter-tribal qui ronge depuis 3 ans ce pays. L'Algérie et l'Egypte ont démenti toute intervention militaire directe en Libye de même qu'une source diplomatique du Caire a fait savoir que seuls la « sécurité des frontières et l'échange de renseignements sur les groupes armés et le redéploiement de certains groupes djihadistes intéressent l'Egypte ».Pour l'Algérie, il ne saurait être question « d'interventions qualitatives» comme le laissaient entendre dernièrement certains services de renseignements européens que la partie algérienne trouve « exagérés » et infondés. Le premier ministre Sellal avait martelé « qu'il faut parvenir à créer un consensus pour mettre en place un gouvernement et des institutions capables de diriger le pays ».Sa précision est de taille : « Une intervention étrangère : on sait quand elle démarre mais on ne sait pas quand elle se termine », faisant allusion à l'intervention de l'Otan en 2011 qui a conduit le pays au chaos dans le se trouve actuellement le pays.Dans la stratégie seuls les trois pays (Tunisie, Algérie et Egypte) sont concernés par l'échange de données sur la situation libyenne sans « interférer dans ces affaires internes ». Le trio a finalement parvenu à mettre en état de nuire les éléments les plus dangereux des groupes armés qui tenteraient d'infiltrer les frontières.La France qui veut apporter sa caution à ces mesures tentera par le bais d'une « assistance militaire » de mettre à l'épreuve son implication dans une région dont elle seule a le poids de la responsabilité historique dans la région. Pour les services de sécurité algériens, la crainte de cette « guerre généralisée » inquiète au plus haut point.Il ne s'agit plus de simples milices qui imposent leur diktat mais une menace directe sur les intérêts algériens sans les dévoiler. Il est à noter que l'Algérie possède deux périmètres de gisements pétroliers en Libye qui sont hautement surveillés ces derniers temps.L'option choisie par l'Algérie est d'aider en armes et en informations stratégiques les forces régulières libyennes légitimes sans intervenir directement par l'envoi de troupes. Ce choix reflète la politique étrangère algérienne vis-à-vis de ses voisins en visant à démanteler les groupes armés les plus virulents dans la région.Pour sa part l'Egypte a élevé au maximum son état d'alerte sur ses frontières avec la Libye de 1.050 km. Le déploiement des troupes militaires et sa logistique en renseignements vont devoir aider le nouveau pouvoir libyen à sortir de l'impasse sécuritaire face à la mobilité et la force des factions rivales sur l'ensemble du territoire.L'Algérie, qui mène une bataille diplomatique, a été saluée récemment par les nouveaux représentants du gouvernement libyen pour son rôle central en vue de trouver une solution iu conflit inter-tribal qui ronge depuis 3 ans ce pays. L'Algérie et l'Egypte ont démenti toute intervention militaire directe en Libye de même qu'une source diplomatique du Caire a fait savoir que seuls la « sécurité des frontières et l'échange de renseignements sur les groupes armés et le redéploiement de certains groupes djihadistes intéressent l'Egypte ».Pour l'Algérie, il ne saurait être question « d'interventions qualitatives» comme le laissaient entendre dernièrement certains services de renseignements européens que la partie algérienne trouve « exagérés » et infondés. Le premier ministre Sellal avait martelé « qu'il faut parvenir à créer un consensus pour mettre en place un gouvernement et des institutions capables de diriger le pays ».Sa précision est de taille : « Une intervention étrangère : on sait quand elle démarre mais on ne sait pas quand elle se termine », faisant allusion à l'intervention de l'Otan en 2011 qui a conduit le pays au chaos dans le se trouve actuellement le pays.Dans la stratégie seuls les trois pays (Tunisie, Algérie et Egypte) sont concernés par l'échange de données sur la situation libyenne sans « interférer dans ces affaires internes ». Le trio a finalement parvenu à mettre en état de nuire les éléments les plus dangereux des groupes armés qui tenteraient d'infiltrer les frontières.La France qui veut apporter sa caution à ces mesures tentera par le bais d'une « assistance militaire » de mettre à l'épreuve son implication dans une région dont elle seule a le poids de la responsabilité historique dans la région. Pour les services de sécurité algériens, la crainte de cette « guerre généralisée » inquiète au plus haut point.Il ne s'agit plus de simples milices qui imposent leur diktat mais une menace directe sur les intérêts algériens sans les dévoiler. Il est à noter que l'Algérie possède deux périmètres de gisements pétroliers en Libye qui sont hautement surveillés ces derniers temps.
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Posté Le : 10/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Fayçal Abdelghani
Source : www.lemidi-dz.com