img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P151020-16.jpg" alt=""L'Algérie est visée à travers l'éclatement du Mali"" /Le soutien financier du roi du Maroc au Mnla et Mujao, est visible.Le président du parti Sadi, Oumar Mariko, à la faveur d'une conférence de presse tenue conjointement avec la secrétaire générale du PT à Alger et évoquant l'accord d'Alger, a noté qu'il comporte un aspect positif: «On ne peut pas parler d'un échec de cet accord puisque un des points importants de l'accord auquel nous souscrivons est relatif à la sécurité et au retour des déplacés au nombre de plus de 120.000 dispatchés dans les pays voisins dont l'Algérie. Donc, cet accord constitue un point de départ pour la paix et permettra d'amorcer le débat sur la construction d'un destin national commun entre les Maliens.»Pour lui, il faut aller vers l'application dans la lettre et l'esprit de cet accord. «Les négociations doivent être menées avec les parties qui ont été véritablement en guerre. Le contenu de cet accord a octroyé la part du lion à la région Nord au détriment du sud du pays, alors que tout le territoire malien est ravagé par la pauvreté», a-t-il indiqué.Heureusement qu'actuellement tous ces mouvements préfabriqués ont essuyé un échec cuisant face au Hcua(Haut comité pour l'unité d'Azawad), constitué du groupe Ansar Eddine, qui ont effacé le mot djihadiste pour se rendre accessibles, depuis leur démarcation de Iyad ag Ghali.Selon M.Mariko, «le Mnla, est une pure création française», a-t-il fait savoir. Le Hcua a donné lieu à la création de Gatua (groupe d'autodéfense touareg). «Depuis, le régime de Alpha Oumar Konari, le pouvoir s'est évertué à fausser la donne, en créant ses propres milices, faire monter les communautés les unes contre les autres et donnant du coup l'impression qu'il n'a pas la volonté de résoudre la crise»,a-t-il indiqué.Selon celui qu'on surnomme l'enfant terrible de la classe politique malienne, «certains groupes signataires de l'accord ne sont pas représentatifs». «Récemment encore, malgré la signature de l'accord d'Alger, certains milieux du pouvoir ont poussé dans cette direction», a-t-il indiqué. «Le pouvoir a créé de multiples groupes et mouvements pour noyer la plateforme de revendications car chaque groupe créé de toutes pièces peut présenter ses propres revendications», a-t-il fait savoir.Il a salué le rôle de l'Algérie dans la signature de l'accord de paix entre les parties maliennes, appelant à «aller vers l'application» de cet accord. «Je salue le rôle de l'Algérie dans la signature de l'accord de paix entre les parties maliennes. Il faut aller vers l'application de cet accord», a déclaré le responsable politique malien. M.Mariko a tenu également à saluer le rôle de l'Algérie dans la préservation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Mali.Estimant par ailleurs que la question des déplacés maliens était «importante» pour faire avancer le processus de dialogue, l'orateur a plaidé pour un «retour de plus de 120.000 déplacés maliens qui se trouvent actuellement dans les pays voisins». «Sans le refus opposé par l'Algérie à la création d'un Etat touareg à ses frontières, le Mali aurait aujourd'hui disparu», a-t-il ajouté. M.Marako qui s'est opposé depuis le début à l'intervention française qualifie la situation au Mali marquée par trop d'enjeux d'«un véritable bourbier».«La position algérienne nous a satisfait plus que celle du Maroc dont le soutien financier du roi au Mnla et Mujao, les rencontres tenues au Maroc ont été visibles», a-t-il soutenu. Il a, en outre, dénoncé les visées impérialistes ciblant le continent africain, avertissant sur une nouvelle forme de recolonisation pour siphonner toutes les richesses du pays mises en oeuvre à travers la destruction et la partition des Etats-Nations.S'agissant particulièrement du Mali, le chef du parti malien a soutenu que les puissances occidentales ont ciblé le Nord-Mali considéré comme le ventre mou du pays afin d'affaiblir l'Etat, soulignant l'urgence de reconstruire un Etat national. Il a affirmé, dans ce sens, que les Etats-Nations constituent un obstacle pour les puissances capitalistes, qui veulent leur substituer des Etats voyous.Une délégation de la formation politique malienne séjourne en Algérie depuis mercredi dernier dans l'objectif de «débattre de la situation qui prévaut dans la région, notamment au Mali et tenter de coordonner nos efforts de lutte contre toute forme de menaces qui guettent nos pays», a indiqué Mme Hanoune dans l'introduction de la rencontre.
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Posté Le : 20/10/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed BOUFATAH
Source : www.lexpressiondz.com