Algérie

« L'Algérie est victime de la mauvaise gestion »


« L'Algérie est victime de la mauvaise gestion »
Abdelaziz Belaïd, candidat à l'élection présidentielle, a dénoncé, hier, depuis Relizane, la mauvaise gouvernance dont est victime l'Algérie. « Notre pays est l'un des plus beaux et des plus riches au monde, mais malheureusement, ses capacités sont mal exploitées, et son mal provient de la gestion non planifiée de nos responsables », a déclaré le prétendant au palais d'El Mouradia, devant une assistance nombreuse, à la maison de la culture de la ville. L'ancien secrétaire général de l'UNJA a déclaré que « l'Algérie possède assez de ressources humaines pour gérer non seulement un pays, mais tout un continent ». « Il est temps que les Algériens prennent leur destin en main », dira-t-il. « Nous ne devons pas être un troupeau dirigé par des ignorants. Il faut que cela change », a-t-il martelé. Pour lui, les solutions existent. « Il faut investir dans les ressources humaines », a-t-il précisé. Afin de gagner le pari de la bonne gouvernance, le candidat plaide pour que les institutions de l'Etat soient dirigées par des personnes compétentes, intègres, qualifiées et ayant les qualités de leader. Il a déploré le fait que le système ait adopté des « pratiques illégales » dans la gestion du pays. « Il viendra le jour où les fraudeurs politiques seront démasqués et disqualifiés par le peuple », a-t-il ajouté devant une salle archicomble. Le premier responsable du Front El Moustakbal plaide, en outre, « pour l'institution du dialogue comme moyen fondamental pour la résolution des questions économiques et sociales, et cela tant au niveau central que local ». « Nous ne pouvons pas avancer sans un dialogue national autour des questions de l'heure. C'est tous ensemble que nous construirons le pays », a-t-il soutenu. Evoquant « le marasme social » que vit le peuple algérien, Abdelaziz Belaïd a dénoncé certaines pratiques pour taire la colère de la population. « Nous ne pouvons pas acheter la paix avec de l'argent. Le pouvoir en place est en train de recourir à des solutions de replâtrage qui ne peuvent résoudre les véritables problèmes posés par le peuple », a-t-il souligné. S'agissant du volet politique, le candidat du FM a indiqué qu'il n'est pas venu dans la wilaya de Relizane pour « marchander » ou « demander des voix ». « Je suis venu pour rendre à la ville sa splendeur d'antan et lui faire retrouver ses potentialités agricoles », a-t-il souligné. M. Belaïd espère faire de la wilaya une capitale entre deux capitales. « Relizane est un trait d'union entre Alger et Oran », a-t-il indiqué.


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