Algérie

L'Algérie est un pays leader en matière de bonne gouvernance Selon l'ambassadeur conseiller auprès du ministre délégué des Affaires Maghrébines



L'Algérie est un pays leader en matière de bonne gouvernance Selon l'ambassadeur conseiller auprès du ministre délégué des Affaires Maghrébines
L'ambassadeur conseiller auprès du ministre délégué des Affaires Maghrébines et Africaines, M. Rabah Hadid, a estimé, hier à Sidi Bel Abbès, que l'Algérie est «leader dans le domaine de la gouvernance en Afrique». Intervenant lors d'un forum de sensibilisation sur le mécanisme africain d'évaluation par les pairs, M. Rabah Hadid a rappelé le rôle de l'Algérie dans la création du Maep, de son élargissement et de sa crédibilité au fil des ans. «L'Algérie est un pays leader dans plusieurs domaines en Afrique. Elle l'a été dans l'examen de conscience de l'Afrique jusqu'en 2008, qui a conduit à l'élaboration du Nepad. Elle l'est aussi dans la domaine de la bonne gouvernance», a-t-il indiqué. Le même orateur a rappelé que l'Algérie a concrétisé de nombreux projets, selon les normes internationales et à travers un système d'auto-évaluation. «Cet exercice d'autoévaluation a été fait dans le cadre de la commission nationale de gouvernance, installée en 2006, comprenant les représentants des syndicats, des organisations professionnelles, des partis politiques et des représentants de l'administration qui ont passé au crible ce processus d'autoévaluation.» M. Hadid a indiqué que le rapport, élaboré en juillet 2012, a fait le point sur ces réalisations et leur impact sur les conditions économiques et la vie des citoyens. Parmi les faits saillants de cette expérience, il a cité la loi organique rendant opérationnel le droit politique de la femme, le renforcement du rôle du parlementaire ainsi que d'autres dispositions relatives à la Cour suprême, à la lutte contre la corruption dans les champs politique et économique. De son côté, le représentant du Conseil national économique et social (Cnes), M. Bouras Djoudi, a mis en exergue les avancées des réformes politiques et institutionnelles qui ont accompagné les progrès économiques enregistrés dans le pays. L'orateur a souligné le rôle primordial que doit jouer le citoyen dans la mise en oeuvre de la bonne gouvernance car, «celle-ci concerne à la fois le cadre institutionnel et instrumental mais aussi la participation des populations et des collectivités locales à la mise en 'uvre de l'ensemble des dispositifs prévus», a-t-il souligné. Pour sa part, Mme Fafa Goual, wali hors cadre au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, a considéré que «la décentralisation et son corollaire la déconcentration sont les moyens permettant le règlement des problèmes par les intéressés eux-mêmes». Pour elle, ces deux options «représentent également le moyen le plus sûr pour inscrire la prise de décision dans son aire d'application». Lors du débat qui a suivi ces interventions, les questions des participants ont porté notamment, sur la situation du continent africain par rapport aux problèmes de bonne gouvernance, l'action de l'Algérie dans ce cadre ainsi que sur d'autres problématiques touchant le climat des affaires, l'emploi des jeunes, la participation des citoyens dans le développement socio-économique et le rôle de la société civile dans la bonne gouvernance. Ce forum s'est déroulé en présence des représentants d'acteurs économiques et sociaux, d'universitaires, d'élus locaux et de représentants du Conseil national économique et social (Cnes).
APS


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