Algérie

L'Algérie est un partenaire important pour les états-Unis dans la lutte antiterroriste Pour Robert Mortimer, expert américain et professeur à Harvard


L'Algérie est un partenaire important pour les états-Unis dans la lutte antiterroriste                                    Pour Robert Mortimer, expert américain et professeur à Harvard
Dans une conférence tenue hier à Alger sur «les perspectives des relations algéro-américaines», Robert Mortimer, professeur de sciences politiques à l'Université d'Harvard, a indiqué que l'Algérie est un partenaire important pour les Etats-Unis d'Amérique dans la lutte antiterroriste. Le professeur Mortimer, également expert de la politique extérieure de l'Algérie, a précisé que les Etats-Unis d'Amérique avaient décrété, au lendemain des événements du 11 Septembre, que l'Algérie «est un partenaire important dans la lutte antiterroriste eu égard à sa grande expérience acquise dans les années 90». L'expert américain a affirmé qu'il existait d'«importantes» relations de travail entre les deux pays, notamment en matière de coopération sécuritaire dans la lutte contre le terrorisme. Concernant les relations algéro-américaines, le professeur Mortimer a tenu à souligner le rôle efficient joué par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lorsqu'il était ministre des Affaires étrangères, dans l'établissement de bonnes relations entre les deux pays depuis l'indépendance de l'Algérie. L'expert s'est dit admiratif de la politique extérieure de l'Algérie, notamment dans les années 60 et 70 lorsqu'il y avait, a-t-il dit, «un engagement politique de l'Algérie en faveur du tiers monde dans le cadre du mouvement des non alignés». En matière économique, le conférencier a souligné le développement de la coopération économique entre les deux pays, précisant que les aides américaines en faveur de l'Algérie couvraient des domaines tels que l'insertion professionnelle des diplômés et la promotion des petites entreprises activant dans les technologies de l'information. Concernant les développements en cours dans le Monde arabe, le professeur Mortimer a indiqué que les états-Unis d'Amérique avaient salué les révolutions tunisienne et égyptienne, mais estiment que ce qui se qui se passe en Libye est une «guerre civile», a-t-il dit. Il a précisé que l'intervention de son pays était logistique et visait à sauver des civils, soulignant que le «peuple américain était contre l'intervention en Libye». Evoquant la question palestinienne, le professeur Mortimer a estimé que la politique américaine de soutien inconditionnel à Israël «n'est plus productive».
A. G.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)