Algérie

L'Algérie est indivisible



La série de rencontres entre le président de la République et des représentants de la classe politique et la société civile s'est poursuivi, hier. Abdelmadjid Tebboune a reçu les présidents des partis Sawt Echaâb, Lamine Osmani, et Liberté et Justice, Djamel Ziadi. Le dialogue inclusif lancé par le chef de l'Etat continue donc et le contexte régional tendue avec l'Espagne démontre, si besoin, toute sa pertinence. Les propos du Président et du chef d'état-major de l'ANP sur les dangers qui pèsent sur la stabilité du pays ne sont pas des paroles en l'air. Il y a effectivement menace sur l'Algérie. Le ton qui se voulait intimidant de responsables de l'Union européenne qui avaient pris parti en faveur de l'Espagne, renseigne sur des velléités malintentionnées de la part de certaines forces politiques européennes à l'endroit de l'Algérie. Le président de la République qui a sûrement abordé avec ses invités les développements de la crise avec l'Espagne sait combien le front interne est précieux pour la sauvegarde des intérêts de la nation. Et pour cause, initialement considéré comme un différend entre deux pays souverains, comme il s'en produit des dizaines à travers la planète, la mésentente algéro-espagnole a débordé des frontières de ces deux Etats pour devenir un dossier entre les mains de la superstructure européenne. Une manoeuvre illégale, injuste et disproportionnée, mais qui représente néanmoins, une réalité politique du moment. L'escalade orchestrée par le chef du gouvernement espagnol et son ministre des Affaires étrangères en rameutant leurs amis «bien placés» dans les institutions de l'Union européenne, met l'Algérie face à une nouvelle donne, pour le moins, surprenante. Les deux chefs de partis reçus, hier, par le président Tebboune ont joint leurs voix à celles de l'ensemble de la classe politique. Du FLN, jusqu'au MSP en passant par le FFS, Jil Jadid et tout ce que compte la scène politique comme partis ont clairement montré leur soutien aux thèses développées par la diplomatie algérienne. L'attachement de l'Algérien à l'autodétermination des peuples est une donne immuable. L'Algérie a bel et bien été la Mecque des révolutionnaires. Sa guerre d'indépendance a hâté le processus de décolonisation et son rôle dans l'affirmation de l'indépendance de tous les peuples opprimés est une source de fierté pour tous les Algériens. C'est dire le parfait accord entre le chef de l'Etat et la société par rapport à l'épisode conflictuel avec l'Espagne. En aucune manière, les Algériens ne laisseront faire les colonialistes au Sahara occidental et en Palestine. Cette symbiose entre le peuple et ses dirigeants s'en trouve d'ailleurs renforcée après la tentative européenne d'intimidation destinée à faire reculer l'Algérie sur une question essentielle. Les responsables de partis politiques, les représentants de la société civile et les quidams parlent le même langage, à savoir qu'aucun chantage ne saurait être employé contre l'Algérie et les Algériens. Pensant faire peur aux Algériens, les responsables de l'UE, auteurs de propos malveillants, ont au contraire aiguisé leur détermination à ne rien céder. Le front interne souhaité par le président de la République s'est instinctivement formé autour de lui. Il n'est plus question de problème ou de guéguerre politicienne. L'intérêt du pays face à un danger potentiellement important a cimenté le corps politique et social du pays. les Algériens ne font qu'un et gare à celui qui voudra toucher à un millimètre du territoire national ou attenter au plus petit symbole de sa souveraineté. C'est là, le message des deux présidents de partis qui se sont fait porte-parole de l'ensemble de la communauté nationale.


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