Algérie

L'Algérie est en droit d'envisager le dépassement de la crise financière actuelle


D'aucuns devraient changer leur regard sur l'Algérie. Un vrai regard positif qui libère l'action et la créativité pour un nouveau départ menant à l'engagement et une réelle puissance au profit de l'intérêt général. Cet état d'esprit est donc capable de renforcer les complémentarités de la solidarité nationale et la cohésion dans la société. Si l'on considère que l'Algérie comme étant le pays le plus stable de la région, voire du continent africain avec un peuple de plus en plus mature sur son destin, il faut regarder autour de l'Algérie. Les Algériens ont la chance de vivre dans une société où sont à l'?uvre de nombreuses ?uvres, forces positives et qui sont l'expression d'un regard d'espoir et d'optimisme. C'est d'abord par un regard positif que se façonne toute avancée vers le progrès et la prospérité. En cette période de difficile " registre " économique et financier, tout un chacun devrait poser sur soi-même et sur ce qui entoure le regard d'espoir de la société les vrais défis qui s'imposent, avoir le goût de l'avenir. Lorsqu'on analyse le discours officiel au niveau du vocabulaire politique utilisé, on remarque que les mots " paix " et "sécurité " sont ceux qui reviennent le plus souvent. Viennent ensuite les mots " progrès " et " prospérité ". Au lendemain de la tragédie nationale suivie de l'avènement de la Réconciliation nationale, l'Algérie s'est refait sa construction économique, sociale et politique, par la force de la volonté, seule, des Algériens, et celle-ci aujourd'hui ne cesse jamais de tendre vers l'unité et la stabilité du pays. C'est tout l'esprit de l'hymne national qui rappelle la nécessaire concorde, l'entente que le peuple algérien doit garder en c?ur à l'heure où certains veulent distendre la cohésion sociale. Faut-il rappeler que la terrible décennie noire qui clôtura la longue période de l'après-indépendance, elle , oui, a failli compromettre définitivement l'avenir de la nation. Aujourd'hui certains " couloirs " tiennent à souffler le vent pour faire reculer le pays à cette période de violences. Mais l'Algérie vit depuis 1999 en paix. Tout un chacun est fier ! Cependant ces paix et sécurité n'autorisent pas les Algériens au repos. Si la paix et la sécurité ont été préservées, c'est parce que jusqu'à ce jour, la Réconciliation nationale a prévalu ! Hélas, des voix inconscientes continuent à appeler à la discorde et à l'anarchie. Ces voix insultent les martyrs de la Guerre de Libération nationale et les nouveaux martyrs du devoir national. Sortir de la crise actuelle, garantir la cohésion nationale, le peuple, une nouvelle fois, doit puiser au fond de lui-même les ressources morales pour ne pas succomber à un destin fatal que certains souhaitent?et considèrent comme inéluctable. C'est que cet ultime souhait, cette dangereuse épreuve ne sont pas propres à la seule Algérie ; ils touchent désormais une grande partie des pays arabes et africains.L'Algérie est aujourd'hui confrontée aux seuls aléas sévères de la chute des prix des hydrocarbures, une ressource qui pèse encore fortement sur l'économique nationale et le développement en général comme cela est le cas d'ailleurs dans d'autres pays producteurs-exportateurs de cette matière première. " Ce choc n'est pas la conséquence de failles dans notre démarche interne. Bien au contraire, ce sont les décisions nationales prudentes que nous avons prises, il y a quelques années, notamment un important remboursement anticipé de notre dette extérieure, dont la dette militaire, ce qui nous permit d'accomplir un bond qualitatif dans la mise à niveau des capacités et des équipements de l'Armée nationale populaire, la digne héritière de l'Armée de libération nationale. Dans la même démarche, nous avons décidé de cesser tout recours aux crédits extérieurs, et en gérant avec prudence nos réserves de change, ce qui nous permet aujourd'hui de faire face à la crise financière, et d'engager souverainement les correctifs que celle-ci requiert, en tenant compte de nos réalités propres et dans la fidélité de nos options sociales fondamentales". (Dixit A. Bouteflika).
Dans ce contexte, les directives du chef de l'Etat au gouvernement sont censées venir appuyer les mesures et les initiatives du gouvernement pour passer d'un modèle de croissance axé sur les hydrocarbures, avec un impact limité sur la sphère sociale, à un modèle de croissance plus diversifié plus inclusif, créateur d'emplois et dirigé par le secteur public et privé. En effet, la crise économique et financière n'est guère l'apanage d'un pays particulier, notamment dans l'économie mondiale globalisée. C'est la réponse à cette crise qui varie d'un pays à l'autre, selon le degré de mobilisation et de consensus interne mis en place, et en cela, " est en droit d'envisager avec sérénité et espérance, le dépassement de la crise financière actuelle ", n'a de cesse de rappeler le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
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