Des livres et des guides continuent d'être édités à l'étranger sur le thème du tourisme en Algérie.La presse française a relayé ces derniers jours la nouvelle de la parution du livre de Colette Zytnicki, L'Algérie, terre de tourisme. Elle y décrit «un pays où l'on peut à la fois skier et randonner dans de sublimes massifs montagneux, se baigner sur une côte que l'on dit turquoise, découvrir une culture authentique dans des villages préservés, à proximité de luxueux palaces construits au milieu du désert...».La description du livre donnée par la fiche technique de l'ouvrage fait remonter les origines du tourisme en Algérie à l'époque coloniale. «Qui se souvient aujourd'hui que l'Algérie fut autrefois décrite comme la Californie française'», est-il écrit avant d'ajouter que dès le XIXe siècle et jusqu'à l'indépendance, elle fut une destination prisée, qui enthousiasma les voyageurs de l'Europe entière. La description ne tarit pas d'éloges sur ce pays «véritable paradis touristique, célébrée par les peintres orientalistes et les somptueuses affiches des compagnies maritimes». On y apprend qu'elle accueillait jusqu'à 120.000 vacanciers au début des années 1950. Ainsi, mêlant histoire culturelle et économique, Colette Zytnicki propose une vision inédite «de cette Algérie disparue». À travers l'invention d'une terre de tourisme, c'est un pan inexploré de la colonisation qui se dévoile, est-il estimé par cette professeure émérite de l'université Toulouse-Jean Jaurès et rédactrice en chef d'Outre-Mers, revue d'histoire. Ses travaux portent actuellement sur l'histoire culturelle et sociale du Maghreb colonial. D'un autre côté, il y a aussi Le guide Algérie 2016 du Petit Futé avec cartes, photos et avis des lecteurs qui décrit «le paradis Algérie». Il est indiqué que sur un territoire plus de cinq fois grand comme la France, les découvertes et les surprises sont infinies. Au Sud, les trois quarts du pays appartiennent au mystérieux Sahara, dominé par le Hoggar et le sombre massif de l'Atakor propices à la méditation tandis que le Tassili n'Ajjer, «un fantastique musée d'art rupestre à ciel ouvert, annonce l'onirique Tadrart», est-il souligné. La description est plus poussée: «En remontant vers le Nord, une ceinture d'oasis réconforte le voyageur en bordure d'ergs immenses. Après d'abrupts reliefs aux paysages rudes, les plaines septentrionales précèdent les eaux cristallines de la Méditerranée.» Il est ajouté que les Romains appréciaient déjà la douceur de ces terres fertiles où se sont succédé plusieurs civilisations qui ont chacune laissé une profonde empreinte. Tant sur les paysages urbains que sur une culture bien plus métissée qu'on ne l'imagine, écrit le Guide. L'Algérie aura l'opportunité de défendre ses atouts lors d'un forum prévu en France du 3 au 7 octobre 2016 et cet évènement mondial du tourisme responsable et solidaire sera un lieu de rencontres et d'échanges internationaux. Il accueillera durant une semaine, des professionnels du tourisme, des représentants des organisations internationales, des gouvernements nationaux et locaux, du monde de la recherche et de l'enseignement, des associations, des médias en provenance des pays de la Méditerranée, d'Europe, d'Afrique, d'Amérique et d'Asie.
Posté Le : 29/06/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali TIRICHINE
Source : www.lexpressiondz.com