Algérie

L'Algérie est-elle touchée ' Agroalimentaire, scandale de la viande de cheval en Europe


L'Algérie est-elle touchée ' Agroalimentaire, scandale de la viande de cheval en Europe
Des produits estampillés « pur b'uf » contenant en fait du cheval font scandale en Europe. Comment cette « tromperie économique » a-t-elle pu avoir lieu dans une zone géographique réputée pour l'application rigoureuse des normes sur la qualité, en particulier sur les produits alimentaires destinés à la consommation humaine ' Notre pays qui importe, bon an mal an, des tonnes de viandes bovine et ovine est-il concerné par cette « tromperie sur la marchandise ».
Des produits estampillés « pur b'uf » contenant en fait du cheval font scandale en Europe. Comment cette « tromperie économique » a-t-elle pu avoir lieu dans une zone géographique réputée pour l'application rigoureuse des normes sur la qualité, en particulier sur les produits alimentaires destinés à la consommation humaine ' Notre pays qui importe, bon an mal an, des tonnes de viandes bovine et ovine est-il concerné par cette « tromperie sur la marchandise ».
Pour le moment, aucune réaction du ministère du Commerce, ni du ministère de l'Agriculture à propos de cette affaire qui a
secoué et mis à mal les professionnels européens de la viande, les réseaux de distribution et de commercialisation de ce produit. De grandes enseignes de l'agroalimentaire, au dessus de tout soupçon, sont sur la sellette. Des tonnes de viandes hachées, prêtes à l'emploi sont retirées précipitamment du marché. De grandes pertes pour ces marques, financières, mais surtout une perte de crédibilité des consommateurs qui se voient comme trahis par ceux en qui ils avaient une entière confiance. Les importateurs et distributeurs algériens de viandes rouges, du moins certains d'entre-deux, jurent la main sur le c'ur que les produits qu'ils mettent sur le marché sont conformes au cahier de charges. Comprendre que la
qualité de la viande est celle indiquée sur l'emballage, qu'elle soit importée d'Amérique latine, d'Asie ou d'Europe. D'après eux, il n'y a rien à craindre de ce côté. Mais, recommandent-ils, il faut rester vigilant, même si les viandes rouges sont soumises à un contrôle phytosanitaire rigoureux avant leur admission sur le marché national. Il faut savoir que la facture moyenne annuelle d'importation de viande est évaluée à plus de 400 millions de dollars. La viande rouge, essentiellement congelée, qui provient du Brésil, de Nouvelle-Zélande, d'Inde ou de pays européens reste très prisée par les Algériens du fait de la grande différence de prix d'avec la viande fraîche.
Et il suffit qu'ait éclaté le scandale de la viande de cheval pour que la méfiance des consommateurs algériens s'installe et tous les produits, notamment les viandes rouges, en provenance de l'étranger sont suspectées de ne pas obéir aux normes. C'est au Royaume-Uni qu'a éclaté le scandale de la viande de cheval. A la mi-janvier, les autorités irlandaises découvrent que des hamburgers vendus en Grande-Bretagne et en Irlande contenaient de la viande de cheval. Point de départ d'un scandale qui va toucher plusieurs pays européens. Outre le Royaume-Uni, la France, la Suisse, l'Autriche, l'Allemagne, la Norvège et d'autres pays européens sont, à leur tour, touchés par ce scandale. Le scandale concerne désormais 750 tonnes de viande, dont 550 tonnes ont servi à la fabrication de plus de 4,5 millions de plats vendus dans treize pays européens. Il n'est pratiquement pas
possible que les plats incriminés eussent atterris en Algérie.
Les Algériens ne sont pas friands du
« préparé » et n'ont pas la culture du plat à emporter. Il n'empêche que cette affaire, qui du reste est qualifiée de « tromperie économique » et qui semble-t-il n'a aucune incidence sur la santé des consommateurs, pourrait donner des idées à des gens sans scrupules en Algérie. En la matière, les consommateurs algériens ont connu pire. L'on se remémore le démantèlement de réseaux de commercialisation de viande d'âne. Alger, Tiaret, Tébessa et bien d'autres villes du pays ont « goûté » à leur insu de la viande d'âne. A Alger, dans le marché populaire Ali-Mellah une grande quantité de viande asinienne avait été saisie en plein Ramadhan. Le procédé est simple : des trafiquants d'ânes tuent les bêtes et les distribuent ensuite aux
bouchers qui la font passer pour de la viande bovine ou ovine. La viande d' âne, de mauvaise qualité, en attestent ceux qui ont eu à la goûter, était vendue, suprême arnaque, au même prix que celle de
l'agneau ou du mouton. En 2011, un important réseau algérien avait été démantelé à Bir El-Ater, au sud de la wilaya de Tébessa. Les trafiquants avaient tenté de faire passer plusieurs quintaux de viande d'âne en Tunisie et en Libye.
Pour le moment, aucune réaction du ministère du Commerce, ni du ministère de l'Agriculture à propos de cette affaire qui a
secoué et mis à mal les professionnels européens de la viande, les réseaux de distribution et de commercialisation de ce produit. De grandes enseignes de l'agroalimentaire, au dessus de tout soupçon, sont sur la sellette. Des tonnes de viandes hachées, prêtes à l'emploi sont retirées précipitamment du marché. De grandes pertes pour ces marques, financières, mais surtout une perte de crédibilité des consommateurs qui se voient comme trahis par ceux en qui ils avaient une entière confiance. Les importateurs et distributeurs algériens de viandes rouges, du moins certains d'entre-deux, jurent la main sur le c'ur que les produits qu'ils mettent sur le marché sont conformes au cahier de charges. Comprendre que la
qualité de la viande est celle indiquée sur l'emballage, qu'elle soit importée d'Amérique latine, d'Asie ou d'Europe. D'après eux, il n'y a rien à craindre de ce côté. Mais, recommandent-ils, il faut rester vigilant, même si les viandes rouges sont soumises à un contrôle phytosanitaire rigoureux avant leur admission sur le marché national. Il faut savoir que la facture moyenne annuelle d'importation de viande est évaluée à plus de 400 millions de dollars. La viande rouge, essentiellement congelée, qui provient du Brésil, de Nouvelle-Zélande, d'Inde ou de pays européens reste très prisée par les Algériens du fait de la grande différence de prix d'avec la viande fraîche.
Et il suffit qu'ait éclaté le scandale de la viande de cheval pour que la méfiance des consommateurs algériens s'installe et tous les produits, notamment les viandes rouges, en provenance de l'étranger sont suspectées de ne pas obéir aux normes. C'est au Royaume-Uni qu'a éclaté le scandale de la viande de cheval. A la mi-janvier, les autorités irlandaises découvrent que des hamburgers vendus en Grande-Bretagne et en Irlande contenaient de la viande de cheval. Point de départ d'un scandale qui va toucher plusieurs pays européens. Outre le Royaume-Uni, la France, la Suisse, l'Autriche, l'Allemagne, la Norvège et d'autres pays européens sont, à leur tour, touchés par ce scandale. Le scandale concerne désormais 750 tonnes de viande, dont 550 tonnes ont servi à la fabrication de plus de 4,5 millions de plats vendus dans treize pays européens. Il n'est pratiquement pas
possible que les plats incriminés eussent atterris en Algérie.
Les Algériens ne sont pas friands du
« préparé » et n'ont pas la culture du plat à emporter. Il n'empêche que cette affaire, qui du reste est qualifiée de « tromperie économique » et qui semble-t-il n'a aucune incidence sur la santé des consommateurs, pourrait donner des idées à des gens sans scrupules en Algérie. En la matière, les consommateurs algériens ont connu pire. L'on se remémore le démantèlement de réseaux de commercialisation de viande d'âne. Alger, Tiaret, Tébessa et bien d'autres villes du pays ont « goûté » à leur insu de la viande d'âne. A Alger, dans le marché populaire Ali-Mellah une grande quantité de viande asinienne avait été saisie en plein Ramadhan. Le procédé est simple : des trafiquants d'ânes tuent les bêtes et les distribuent ensuite aux
bouchers qui la font passer pour de la viande bovine ou ovine. La viande d' âne, de mauvaise qualité, en attestent ceux qui ont eu à la goûter, était vendue, suprême arnaque, au même prix que celle de
l'agneau ou du mouton. En 2011, un important réseau algérien avait été démantelé à Bir El-Ater, au sud de la wilaya de Tébessa. Les trafiquants avaient tenté de faire passer plusieurs quintaux de viande d'âne en Tunisie et en Libye.
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