Brahim Boughali, président de la chambre basse du Partement, a rappelé le rôle joué par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune dans le retour de la diplomatie algérienne sur la scène internationale et régionale.C'est lors des travaux sur la diplomatie parlementaire, au niveau africain, que Boughali a profité de l'occasion pour relever le travail qui est en train de se faire par l'Algérie au plan diplomatique.
Dans ce sens, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), a souligné: «Nous voilà en passe de préparer le lancement qualitatif de la diplomatie parlementaire, à compter d'aujourd'hui, d'autant que l'Algérie a franchi un grand pas sous la direction de Monsieur Abdelmadjid Tebboune, dans le recouvrement de son image et de sa place dans les fora régionaux et internationaux. Le Parlement est appelé à être à la hauteur de cette haute performance», a-t-il souligné.
Lors d'une journée de formation au profit des députés, membres des groupes parlementaires d'amitié avec les pays africains, Boughali à mis l'accent sur la nécessité que les parlementaires algériens puissent se hisser au rang de «diplomates» afin d'apporter leur pierre à l'édifice diplomatique que la diplomatie algérienne est en train d'approfondir et d'élargir aux plans régional et international. À ce propos, le président de la chambre basse du Parlement, a appelé les députés a «être une source d'enrichissement pour la diplomatie algérienne, dans une conjoncture extrêmement sensible sur le plan international et d'assurer un traitement adéquat et efficace des dossiers, afin de hisser très haut l'emblème national et défendre les intérêts suprêmes de l'Algérie», a-t-il affirmé.
Boughali ne s'est pas limité à insister sur le travail qui doit être fait par les députés de la chambre basse du Parlement, mais il a exigé que l'approche diplomatique parlementaire doit s'arrimer, mordicus, avec le grand travail qui se fait par les officiels, afin de consacrer la politique étrangère du pays et lui permettre de s'ancrer davantage sur l'échiquier international. Dans ce même registre, le président de l'APN a souligné qu'«il faut améliorer le niveau de performance en synergie avec la politique étrangère du pays et conformément à des visions définies par le président de la République», a-t-il rappelé.
Boughali a incité les députés qui viennent de bénéficier d'une formation en rapport avec la diplomatie parlementaire, de se préparer à des événements très importants où «l'Algérie accueillera cette année, deux rendez-vous, à savoir le Sommet arabe et la Conférence des assemblées des pays membres de l'Organisation de la conférence islamique (OCI)», a-t-il martelé.
L'Algérie a déployé beaucoup d'énergie et d'efforts pour qu'elle puisse avoir un rôle prépondérant sur le plan diplomatique. Ce redéploiement témoigne du rôle du président de la République qui a boosté le corps diplomatique, en recourant à des assises sur la diplomatie algérienne et la mission consulaire.
Cet évènement a pu bousculer la situation et faire de la diplomatie algérienne un moyen de faire connaître les potentialités du pays aux plans économique, commercial, mais surtout stratégique, en tant que pays pivot aux plans régional et international.
La crise ukrainienne renseigne sur les enjeux que l'Algérie avait prédit, surtout l'enjeu énergétique qui requiert un caractère géostratégique. L'Algérie à fait montre d'une souplesse dans sa gestion diplomatique de la conjoncture internationale en cours, profitant des contradictions des puissances internationales pour pouvoir concevoir une démarche qui conforte sa position et lui permet d'être un interlocuteur fiable et sérieux dans le cadre du règlement des conflits internationaux. Cet exploit est en train de se généraliser au niveau des
autres institutions, comme c'est le cas pour le Parlement, à travers ses deux chambres dont l'action diplomatique doit être à la hauteur de l'effort consenti par les tenants de la politique étrangère du pays. L'enjeu de la diplomatie fait partie de l'enjeu géostratégique global, c'est la raison pour laquelle il faut développer une démarche plus «agressive» à même de permettre à l'Algérie de se hisser au rang d'une force diplomatique à l'image de son potentiel stratégique.
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Posté Le : 07/06/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hocine NEFFAH
Source : www.lexpressiondz.com