Algérie

"L'Algérie est capable de se défendre toute seule"




«Nous travaillons avec le gouvernement algérien afin de renforcer notre coopération dans le domaine sécuritaire»A la question de savoir si les Etats-Unis comptaient vendre des drones, l'ambassadeur a jugé «assez étrange» cette préoccupation «constante» à l'égard d'un équipement spécifique.Henry S. Ensher, ambassadeur des USA en Algérie conforte la coopération économique et sécuritaire entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique. Répondant à la question de L'Expression qui porte sur la situation sécuritaire au niveau des frontières du pays, il a affirmé que «l'Algérie est capable d'assurer sa propre sécurité au niveau de toutes ses frontières». «L'Algérie joue un rôle de leadership dans toute la région du Sahel», a ajouté l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique, lors d'une conférence de presse à la Safex (Alger).Le conférencier a également noté que son pays est «confiant quant à la capacité de l'Algérie à se sécuriser et aussi en sa capacité à assumer le rôle de leadership en aidant d'autres pays de la région à se sécuriser eux-mêmes» a, par ailleurs souligné le diplomate américain. A la question de savoir si les Etats-Unis comptaient vendre des drones, l'ambassadeur a presque évité la question tout en jugeant «assez étrange» cette préoccupation «constante» à l'égard d'un équipement spécifique. Il a expliqué que la coopération sécuritaire impliquait un large éventail d'équipements et de systèmes.«Nous travaillons avec le gouvernement algérien afin de renforcer notre coopération dans le domaine sécuritaire», a-t-il dit. En fin communicateur qui maîtrise bien la langue arabe et le sujet, il n'a pas manqué de souligner que «pour renforcer le potentiel sécuritaire du pays, l'acquisition des équipements préoccupe toutes les parties afin de mettre en place les moyens nécessaires qui permettent de maîtriser le système de sécurité qui implique plusieurs équipements qui répondent aux renforts de la sécurité qui se pose au niveau de tout le Sahel», a-t-il ajouté.Interrogé sur la facture des investissements et des échanges économiques entre les deux pays, Henry S. Ensher argumente la volonté des Etats-Unis de développer ses investissements hors secteur des hydrocarbures, à commencer par la continuité des activités des sociétés américaines même dans les périodes les plus difficiles qu'a vécues le pays, à commencer par les projet d'investissements qui sont liés avec Sonatrach à Hassi Messaoud, le projet de General Electric qui fabrique les turbines ainsi que le projet de joint-venture de Constantine qui produit les tracteurs pour le secteur agricole.En termes de développement des exportations des produits algériens vers les Etats-Unis, l'ambassadeur de la première puissance politique dans le monde, n'a pas manqué de souligner le développement de la coopération en dehors des exportations hors hydrocarbures, avant de préciser que la qualité des produits algériens, notamment le domaine agricole et plus, n'ont rien à envier aux produits qui circulent dans le marché mondial.De son côté, Aïssa Zelmati, secrétaire général du ministère du Commerce, n'a pas manqué de préciser la position de force de l'Algérie vis-à-vis des investisseurs étrangers. «La mise en place de la règle des 51/49% rappelle de manière solennelle que l'Algérie ne s'inscrit pas dans une position de faiblesse. Tous les investisseurs qui veulent s'installer dans le pays, sont les bienvenus à condition de respecter la loi algérienne», fera-t-il savoir.Smaïl Chikhoune, coordinateur de l'organisation des hommes d'affaires algéro américains et responsable de la diaspora algérienne en Amérique, a fait part de l'installation de près de 80 sociétés américaines en Algérie. La majorité des sociétés activent dans le secteur pétrolier, mais la tendance des investissements et des échanges économiques tende vers la diversification des produits. L'éducation, le transfert de la technologie, l'investissement dans les secteurs de la production pharmaceutique et du bâtiment, occupent une part du gâteau importante dans la stratégie de coopération économique et commerciale entre les deux pays.Par ailleurs, il y a lieu de souligner que la vision américaine et des hommes d'affaires algériens qui ne lésinent pas sur leurs apports en matière de valeur ajoutée, consistent à faire de l'Algérie un pays d'accueil pour tous les chercheurs du monde qui vont s'installer en Algérie à l'horizon 2020, avant de voir le pays dans le pôle des puissances économiques en 2040, selon le coordinateur, Smaïl Chikhoune qui ne perd jamais espoir de voir l'Algérie parmi les pays émergents dans un proche avenir.




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