L'Algérie enregistre un excédent commercial de 3,3 milliards dollars

L'excédent commercial de l'Algérie pour les quatre premiers mois de l'année en cours est de près de 3,31 milliards de dollars soit en augmentation de 5,41% puisque en 2013 il était de l'ordre de 3,14 milliards de dollars à cette même période de référence. Ce sont là les chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis) qui indique que «les exportations de l'Algérie ont atteint 22,03 milliards de dollars durant les quatre premiers mois de l'année en cours contre 22,69 milliards de dollars à la même période en 2013, en baisse de 2,91%».Une situation essentiellement due à un recul de 3,8% des exportations des hydrocarbures.Toujours selon les statistiques du Cnis, les importations algériennes ont également reculé de 4,21% pour totaliser 18,72 milliards de dollars contre 19,55 milliards de dollars durant la même période de comparaison.Le taux de couverture des importations par les exportations a atteint 118% contre 116% durant la même période de référence, a-t-il encore ajouté.Les exportations des hydrocarbures, qui continuent à représenter l'essentiel des ventes algériennes à l'étranger avec 95,58% du volume global des exportations algériennes, sont estimées à 21,06 milliards de dollars durant les quatre premiers mois de 2014 contre 21,90 milliards de dollars à la même période de 2013, en baisse de 3,83%.Pour remédier à cette situation l'Algérie tente de diversifier ses exportations hors hydrocarbures par la mise en place de mécanismes pour faciliter la tâche aux exportateurs. Seulement, ces exportations peinent à prendre leur envol et nereprésentent que 2 milliards de dollars par an, et moins parfois.Pourtant un potentiel énorme à l'exportation existe dans divers domaines d'activité aussi bien en agriculture, en agroalimentaire, en artisanat et bien d'autres. Au fait, tous les produits algériens hors hydrocarbures s'exportent bien à l'exemple de la datte, de l'huile d'olive, des agrumes...mais malheureusement pas en grandes quantités. De plus, les mêmes quantités ne sont pas toujours au rendez-vous.Or à l'étranger, surtout en Europe, les exigences requises sont non seulement la qualité du produit mais aussi la pérennité dans son exportation. En Algérie, mis à part les grandes entreprises qui arrivent à honorer leurs commandes, le reste a du mal à le faire d'où beaucoup de tentatives d'exportations qui se sont soldées par un échec.Les entreprises demandent l'accompagnement par l'Etat pour atteindre cet objectif de diversifier les exportations hors hydrocarbures mais c'est à elles d'aller vers le professionnalisme pour pouvoir s'imposer sur les marchés internationaux.B. A.